Bombardier : La décision de la STM attendue avec impatience

LA POCATIÈRE – Le contrat de remplacement des voitures du métro de Montréal a déjà fait couler beaucoup d’encre et mobilisé beaucoup d’énergie. Pourtant, les travailleurs, les fournisseurs et les citoyens vivant dans la même région que l’usine de Bombardier, à La Pocatière, attendent toujours que la Société des transports de Montréal (STM) se décide à octroyer le contrat.

Selon les informations obtenues par Le Placoteux, le consortium Bombardier-Alstom est le seul des deux soumissionnaires à proposer des véhicules qui correspondent aux devis de la STM et à avoir de l’expérience dans les pays nordiques.

Le consortium Bombardier-Alstrom travaille depuis deux ans sur les devis et possède l’expertise et un réseau de fournisseurs établis depuis 40 ans, contrairement à l’entreprise espagnole CAF, a fait valoir un intervenant proche du dossier.

Retombées

Alors que l’échéancier se resserre pour la STM, Bombardier-Alstom est prêt à démarrer la production immédiatement, a-t-il, en outre, ajouté. Dans la mesure où le contrat est réalisé au Québec, les chiffres indiquent des retombées fiscales de 158 M$ pour le gouvernement du Québec et de 65 M$ pour celui du Canada.

De plus, 90 % de leurs fournisseurs sont situés au Québec et 60 % dans la région du Bas-Saint-Laurent et de la Côte-du-Sud. L’ensemble de la main-d’œuvre qui travaille dans l’usine de Bombardier à La Pocatière réside dans cette région.

Pétition

Bref, la question qui circule présentement : qu’est-ce qui empêche la STM de rendre sa décision? Les analyses sont complétées.

Les intervenants déposeront ce mercredi au bureau du Premier ministre Jean Charest une pétition et des lettres d’appui pour demander au gouvernement de « s’assurer que la réalisation du remplacement des voitures du métro de Montréal débute sans tarder, afin de protéger les retombées économiques dans notre région. »