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La ministre responsable de la région de Chaudière‑Appalaches, Mme Marie-Eve Proulx, confirme, au nom de la ministre de la Culture et des Communications, Mme Nathalie Roy, et de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Mme Andrée Laforest, une aide financière de 3 341 466 $ qui sera consacrée à la connaissance, à la mise en valeur, à la protection et à la transmission du patrimoine immobilier des MRC de L’Islet, de Montmagny et de Lotbinière ainsi que de la Ville de Lévis.
Dans le cadre des ententes conclues avec le ministère de la Culture et des Communications, les sommes octroyées permettront de procéder à :
- la restauration de bâtiments patrimoniaux de propriété privée;
- la restauration de bâtiments patrimoniaux de propriété municipale;
- l’embauche de deux agents de développement en patrimoine immobilier.
La somme consentie par le gouvernement du Québec fait partie de l’enveloppe totale de 51,6 M$ du Programme de soutien au milieu municipal en patrimoine immobilier. Annoncé en décembre 2019 et bonifié en tenant compte de la forte demande et du contexte de la pandémie, ce programme vise à outiller les citoyens, les villes et les MRC pour la préservation du patrimoine immobilier. Il contribuera de plus à la relance économique du Québec.
En priorisant ainsi la sauvegarde de bâtiments patrimoniaux dans les villes et les villages, le gouvernement veut mobiliser l’ensemble des citoyens pour la conservation du patrimoine et participer à l’embellissement du Québec. Il répond par ailleurs aux besoins des municipalités et des MRC en matière d’expertise et de subventions.

Passionnée, humaine et appliquée. Ce sont trois mots qui décrivent bien Julie Houde-Audet, photographe originaire du Kamouraska. Après l’obtention de son diplôme de Technique de Photographie au Cégep de Matane, elle est devenue, depuis cinq ans, photographe professionnelle à son compte, comme elle l’expliquait dans un récent entretien téléphonique.
Allyson Dubé, étudiante de l’option médias au Cégep de La Pocatière
Au début de son adolescence, Julie commence à prendre des photos avec l’appareil argentique de son père ainsi qu’un petit appareil photo numérique 12 mégapixels de l’époque. Elle s’adonne à la photo autant qu’à d’autres centres d’intérêt, notamment aux animaux et à sa passion pour la cuisine. À la fin de son secondaire, intéressée par la photo, la cuisine et l’art, ses amies la poussent à aller étudier en photographie à Matane. Même en sortant diplômée de cette technique, elle n’avait pas encore un plan de carrière défini en vue.
À la fin de ses études et même au-delà, elle travaille comme cuisinière jusqu’à ce que ses projets d’avenir se placent. Ne sachant pas si elle aimerait avoir une carrière de photographe, malgré sa passion pour ce domaine, elle part à son compte en photographie. Elle se fait connaître de façon progressive, notamment grâce à ses photos au restaurant Côté Est où elle travaillait et plus tard avec le livre de cuisine des Jardins de la mer, l’entreprise d’une amie inspirante. Ensuite, les contrats se sont accumulés, devenant plus nombreux chaque mois, tant et si bien qu’aujourd’hui, elle prend en photo le savoir-faire et les produits pour des entrepreneurs, les rires et beaux moments pour des familles et des scènes de vie pour des villes et MRC.
Une sensibilité incomparable
Ouverte et à l’écoute de ce qui l’entoure, Julie Houde-Audet se démarque ainsi des autres photographes. N’importe qui pourrait faire de la photo demain matin, mais n’arriverait pas à la cheville de Julie. Ce qui frappe, c’est que ses photos témoignent des sentiments des gens, elle les reproduit fidèlement. C’est en grande partie parce qu’elle prend le temps de bien comprendre la personne et l’univers dans lequel elle plonge. De manière attentionnée, elle prend le temps de parler avec ses clients pour en apprendre plus sur eux ou leur entreprise. « Ce que j’aime beaucoup photographier, c’est vraiment les interactions entre humains, mais aussi entre gens et matière ou animaux. Leur passion se voit dans les yeux », disait Julie. Selon moi, c’est comme quand quelqu’un conte l’intrigue d’un film. S’il l’a écouté, ses propos apparaitront riches et soutenus, mais dans le cas contraire, il se contentera de raconter le synopsis. Pour ce faire, ellejoue avec la lumière naturelle qui l’entoure et s’approprie l’histoire des gens pour obtenir un résultat à leur image.
Mentalité sereine
Peu de gens pourraient gérer une entreprise de façon entièrement autonome. Par exemple, ses journées se suivent, mais ne se ressemblent pas. Certains jours, elle peut ne faire que du bureau, et d’autres, que des séances photos. Elle prend le temps de bien faire les choses, notamment en postproduction. Elle ne s’acharne pas à l’ouvrage non plus, elle s’écoute et sait s’arrêter, pour que la qualité de ses travaux ne soit pas affectée. Julie prend du temps pour elle très régulièrement, souvent en nature avec ses animaux, afin de se ressourcer et replonger dans ses activités la tête légère.
L’avenir
Elle aime bien prendre les choses comme elles viennent, ne pas se stresser avec l’avenir. Mais elle a tout de même quelques projets. « Je me vois avoir de beaux contrats photo, des projets de reportage, des documentaires, j’aimerais ça faire des livres photo qui contiendraient plein de petits reportages photo pour au bout du compte, créer un documentaire ». Elle prévoit poursuivre en photo tout en enrichissant ses projets. Son entreprise s’agrandit et devient plus performante de semaine en semaine. Elle cherche toujours à apporter quelque chose de nouveau à son entreprise, afin d’évoluer constamment. Chose certaine, c’est qu’elle ressent du plaisir à réaliser ses projets et ça ne changera pas demain.
Jeune danseuse et chorégraphe dans la trentaine, Ariane Fortin naît avec le rythme dans le sang.
Valérie Cloutier, Collaboration spéciale, étudiante en Arts, lettre et communication/Médias au Cégep de La Pocatière
Grandissant dans une famille de musicien, elle est initiée par son père à un instrument de musique. Échec. Son corps a toujours été le seul moyen pour elle d’exprimer son art. Un soir, sa mère l’a accompagnée au spectacle de danse La vie qui bat. Noyée par une vague d’émotion en raison du sujet qui l’a profondément touchée, Ariane s’est dit « Ok ! C’est ça que je veux faire de ma vie ! ». Cette pièce se déclare l’élément déclencheur chez la petite fille 13 ans aux larmes coulantes sur ses petites joues rosées.
C’est ce qu’Ariane a raconté avec énergie au téléphone, quand elle a gentiment accepté d’accorder une entrevue au Placoteux.
Au cours de son enfance, Ariane a suivi des cours de danse à Sherbrooke. Par la suite, elle a étudié à Montréal au Cégep de Saint-Laurent en option danse. Ensuite, elle s’est envolée vers l’Académie de danse de Montréal. Maintenant, elle bat de ses propres ailes dans son métier qu’elle adore. Elle enseigne à de jeunes enfants âgés de deux et sept ans. Déjà quatre ans qu’elle est engagée à l’équipe Moi à L’Œuvre, un projet chapeauté par le Centre d’art de Kamouraska. L’idée est de monter des spectacles pour enfants afin de les initier aux arts. L’équipe est constituée de cinq artistes multidisciplinaires qui incitent les enfants à découvrir différents types d’art. Ariane, pour sa part, a sous sa responsabilité de favoriser l’accès à ses ateliers de danse. Les projets artistiques conçus avec les enfants sont l’une de ses plus grandes fiertés. Ce qui est amusant avec le processus créatif, c’est qu’ils souffrent souvent, à la dernière répète, du syndrome de : « Ah c’est où qu’on s’en va avec ça ??? Ça a l’air de rien ! », répète Ariane. Mais finalement, la magie opère. Chaque année, l’équipe se surprend elle-même.
Cela lui arrive d’avoir l’impression d’être à court d’idées. Dans le sens qu’elle est le genre à se dire : « Ah man ! Comment je vais faire ? », parce qu’à chaque année, elle doit créer un spectacle de danse composé d’entre dix et quinze pièces. Sans oublier qu’elle doit renouveler ses idées parce qu’elles ne doivent pas ressembler à ses anciennes créations : la musique doit plaire aux élèves, le sujet doit être intéressant, la matière doit être approfondie, etc. Cette pression crée du vertige pour une chorégraphe. Pour ses créations, elle s’installe à son bureau et elle développe des idées ; elle n’en manque jamais finalement. Le syndrome de la page blanche lui est totalement inconnu. « C’est comme un petit engrenage, lorsque je mets une petite idée dans le mécanisme, tout devient fluide », exprime Ariane. Le temps joue un très grand rôle dans le processus de création. Le plus important pour ses créations ? S’allouer des moments à la recherche ou d’aller marcher en forêt afin que ses idées coulent comme une rivière dans sa tête.
Sa source d’inspiration
« J’aime beaucoup utiliser le quotidien comme source d’inspiration que je trouve infinie. Que ça soit les mouvements, les lieux ou les émotions du quotidien », affirme Ariane.
Elle essaie de s’inspirer des objets et de tout ce qui l’entoure pour sortir de sa gestuelle qui lui viendrait naturellement. Tout le monde a une façon propre à soi de bouger. Son défi se lance à trouver des trucs extérieurs pour sortir de sa zone de confort. Elle s’inspire grandement de ses élèves, car ils constituent une source infinie de mouvements. En les amusant aux activités d’improvisation ou en réalisant des projets de créations, Ariane réutilise leurs idées.
Lundi 5 octobre, Ariane s’est lancée dans la nouveauté, elle a vécu sa première expérience d’enseignement avec des personnes handicapées. Après l’entrevue téléphonique, Ariane et moi avions gardé contact. Par courriel, elle m’a justifié que sa première journée était au-dessus de ses attentes. Elle dirait même que c’était touchant.
De plus, Ariane organise des cours de danse pour maman-bébé. Cela consiste, pour les jeunes parents, à danser avec leur poupon dans le porte-bébé. C’est une manière pour le père ou la mère de se connecter à leur enfant.
Ariane donne un conseil aux gens qui souhaitent se lancer dans ce domaine : « Je dirais simplement de le faire parce que peu importe ce qui va en résulter, ça va être une expérience magique. L’expérience en vaut la peine. Même si on ne réussit pas nécessairement, dans la vie, à se rendre à un niveau professionnel ; je pense que le cheminement d’un parcours de danseur ou de chorégraphe est quelque chose de nourrissant et qui donnera des outils pour tout le restant de notre vie. Je dirais de le faire sans aucune hésitation parce qu’il va en résulter quelque chose de super positif. »
Avec sa grande énergie positive, son sourire contagieux et son grand enthousiasme, Ariane propage de super bonnes vibrations… comme les cordes d’une guitare. Elle vous donnera envie de danser sur le rythme de la musique.
Le comité d’exposition de La Pocatière invite au vernissage de « Passé composé » par Miguel Forest. Il est prévu pour le mercredi 9 décembre de 17 h à 19 h à la Mosaïque Bibliothèque, dans le respect des mesures sanitaires exigées par la Santé publique.
Cela signifie, entre autres, que dix personnes maximum peuvent être présentes à la fois. Vu la situation instable actuelle, veuillez consulter la page Facebook ou appeler à la réception de la Ville de La Pocatière avant de vous présenter au vernissage.
Amoureux de notre belle région, Miguel Forest fait maintenant partie intégrante de ce territoire qu’il chérit et dont il sonde toutes les facettes. Grandement imprégnées de la vie humaine et naturelle du Kamouraska, ses explorations artistiques l’amènent sans cesse à se renouveler par des recherches et des techniques qu’il nous présente dans des œuvres riches de sens et de beauté. Il nous propose aujourd’hui un voyage dans le temps, des détails de la vie quotidienne et des histoires régionales des temps jadis, incarnés dans des tableaux poétiques.
L’espace d’exposition sera habité de personnages, de paysages et d’objets rendus si vivants par Miguel Forest. Prenez note qu’elle se terminera le 17 février 2021. Les nouvelles heures d’ouverture de la bibliothèque sont les suivantes : les mardis et mercredis de 13 h à 16 h 30, les jeudis de 16 h à 20 h et les samedis de 10 h à midi.
La députée de Côte-du-Sud, Mme Marie-Eve Proulx confirme, au nom de la ministre de la Culture et des Communications, Mme Nathalie Roy, et de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Mme Andrée Laforest, une aide financière de 854 466 $ qui sera consacrée à la connaissance, à la mise en valeur, à la protection et à la transmission du patrimoine immobilier de Côte-du-Sud.
Dans le cadre de l’entente conclue entre le ministère de la Culture et des Communications et les MRC de Montmagny et L’Islet, les sommes octroyées permettront de procéder à :
- la restauration de bâtiments patrimoniaux de propriété privée ;
- la restauration de bâtiments patrimoniaux de propriété municipale ;
- l’embauche d’un agent de développement en patrimoine immobilier.
La somme consentie par le gouvernement du Québec fait partie de l’enveloppe totale de 51,6 M$ du Programme de soutien au milieu municipal en patrimoine immobilier. Annoncé en décembre 2019 et bonifié en tenant compte de la forte demande et du contexte de la pandémie, ce programme vise à outiller les citoyens, les villes et les MRC pour la préservation du patrimoine immobilier. Il contribuera de plus à la relance économique du Québec.
En priorisant ainsi la sauvegarde de bâtiments patrimoniaux dans les villes et les villages, le gouvernement veut mobiliser l’ensemble des citoyens pour la conservation du patrimoine et participer à l’embellissement du Québec. Il répond par ailleurs aux besoins des municipalités et des MRC en matière d’expertise et de subventions.
« Préserver et valoriser le patrimoine immobilier a non seulement une incidence positive sur le développement culturel et touristique des régions, mais il influe également sur leur économie. Je me réjouis de cette annonce qui sera bénéfique pour les MRC de Montmagny et L’Islet. Cet investissement permettra la création d’emplois tout en assurant la préservation et la mise en valeur du patrimoine de Côte-du-Sud », a dit Marie-Eve Proulx, députée de Côte-du-Sud.

L’équipe du Musée de la mémoire vivante travaille actuellement à la préparation de trois expositions temporaires qui seront présentées en salle dès 2021.
L’exposition « Une vie en courtepointes » sera proposée au public dès l’été prochain. Vous pourrez y découvrir l’œuvre d’une artiste, Estelle Dumas, à travers une sélection de ses dessins et courtepointes et en connaître les origines grâce au témoignage de la créatrice. Mme Dumas puise son inspiration dans ses souvenirs et les histoires de trois générations de sa famille. Cette exposition sera pour toutes et tous une occasion d’admirer l’un des savoir-faire des arts textiles.
« Pourquoi écrivent-elles tant? » est une exposition qui sera en salle de juin 2021 à juin 2023. Le Musée de la mémoire vivante invite le public à explorer les journaux intimes de quatre femmes de générations successives. Cet accès privilégié à ces écrits personnels permet de comprendre le mode de vie et la société dans laquelle ces personnes évoluent. Un regard sur les journaux masculins permettra également de comprendre pourquoi eux aussi écrivent.
Aussi, d’octobre 2021 jusqu’à octobre 2022, l’exposition « C’est en forgeant que l’on devient forgeron » sera présentée au grand public. Une redécouverte de ce métier traditionnel — encore pratiqué de nos jours — sera proposée. Les forgerons sont des porteurs de connaissances uniques et d’un savoir-faire ancestral.
La députée de Côte-du-Sud Marie-Eve Proulx a confirmé l’octroi d’une somme de 98 000 $ pour la réalisation de deux projets de concertation et d’innovation de six institutions muséales de la circonscription de Côte-du-Sud.
Il s’agit du Musée de la mémoire vivante, avec le Domaine Joly de Lotbinière, le Musée de l’accordéon, la Seigneurie des Aulnaies et le Manoir Fraser avec le projet « Mémoires seigneuriales : De Lotbinière à Rivière-du-Loup, en passant par la Côte-du-Sud », ainsi que la Seigneurie des Aulnaies, avec le Musée de la mémoire vivante et le Musée maritime du Québec avec le projet « Trois musées, une vision ».
Cette somme est attribuée dans le cadre de l’Appel de projets pour le soutien à la concertation et à l’innovation des institutions muséales. En plus de susciter la concertation entre les différents intervenants du secteur muséal ainsi que la réalisation de projets novateurs, ce soutien financier favorisera la mise en commun de ressources complémentaires pour optimiser la qualité des services, accroître la fréquentation des musées et diversifier le public.
Le Musée de la mémoire vivante prépare sa première exposition itinérante intitulée Mémoires et persistances du régime seigneurial au Québec. Il s’agit d’une exposition bilingue qui dévoilera les continuités du régime seigneurial sur le territoire québécois, après l’Acte d’abolition de 1854.
Des exemples de ces persistances, notamment perceptibles dans la gestion des terres, dans le patrimoine religieux et familial ou dans le paysage agricole seront illustrés et expliqués par quatre grandes thématiques. Celles-ci seront principalement soutenues par des témoignages oraux, mais aussi par des artefacts originaux, des cartes géographiques et des photographies.
Les témoignages qui seront présentés dans l’exposition appartiennent à la collection immatérielle du Musée. La majorité de ces entretiens provient de la recherche en histoire orale « Les persistances du monde seigneurial après 1854 : culture, économie, société » réalisée par l’historien et professeur Benoit Grenier de l’Université de Sherbrooke.
Plusieurs musées et organismes culturels ont déjà manifesté leur intérêt pour accueillir cette exposition au sein de leur institution. La réalisation de ce projet est possible grâce au partenariat avec l’Université de Sherbrooke, ainsi qu’au soutien financier du Programme d’aide aux musées de Patrimoine canadien. Les musées et autres institutions et organismes peuvent réserver cette exposition itinérante.