Les élèves des écoles de Saint-André et de Saint-Gabriel participent au projet Tomatosphère, en comparant les semences de plants de tomates ordinaires à d’autres plans qui ont séjourné dans la Station spatiale internationale.
Sans connaître le traitement subi par les semences avant la fin du processus, les élèves apprendront à réaliser une expérience scientifique et compareront les taux de germination des semences. Ils pourront également faire état du rythme de croissance et de développement de leurs plants.
« Les semences ont été emportées dans l’espace par l’astronaute de l’Agence spatiale canadienne, Julie Payette, en juillet et retournées sur Terre à la fin septembre 2009 », précise Marie-Ève Gagnon, intervenante de milieu pour Kamouraska en forme.
Vers Mars
Reprenant les propos de l’ancien astronaute Marc Garneau, Mme Gagnon note que d’ici 20 ans, des astronautes partiront en mission vers Mars, un voyage qui prendra au moins deux ans. La culture de plantes à l’intérieur du véhicule spatial, notamment des tomates, permettra de réapprovisionner les réserves de nourriture, d’améliorer la qualité de l’air et de l’eau, dit-elle.
Vermicompostage
D’autre part, ces deux mêmes écoles participent au projet Vermicompostage depuis le début de l’année. « Les élèves ont été sensibilisés aux différents impacts de la mauvaise gestion des matières résiduelles et ont heureusement appris à composter à l’aide de nos amis les lombrics », lance Marie-Ève Gagnon.
Cette démarche s’inscrit dans les actions réalisées par Kamouraska en forme visant l’adoption des saines habitudes de vie chez les jeunes.