Après une première tentative concluante au printemps passé, des élèves de l’école secondaire Chanoine-Beaudet de Saint-Pascal continueront de suivre des cours à l’extérieur, sur le terrain de l’école, augmentation par le fait même leur motivation.
Le projet « En dehors des sentiers battus », soumis par l’enseignante de français Marie-Ève Laplante, a obtenu du financement, soit 250 $, de la Fondation Monique-Fitz-Back. L’argent servira à prolonger les saisons en achetant des coussins et des couvertures.
« On a débuté cette façon de faire l’an dernier avec des chaises de camping et ç’a été concluant. C’est bon pour la motivation, les jeunes ont hâte à ce cours et le travail avance très bien », raconte l’enseignante.
Celle-ci ajoute que l’école a l’avantage d’avoir un très beau terrain qui gagne à être utilisé. Le terrain est vaste, boisé et peu occupé, un endroit de rêve pour y enseigner. Mme Laplante indiquait dans sa demande de soutien de la fondation que l’enseignement à l’extérieur peut aussi être un beau moyen de favoriser le sentiment d’appartenance des élèves à leur école, « car ils peuvent voir la richesse offerte sur les terrains ».
Le projet avait d’abord été mis en place alors que les élèves de secondaire 5 de 2020-2021 ignoraient s’ils profiteraient d’un bal et qu’ils se sentaient un peu « pris » à l’intérieur avec le port du masque en tout temps. On ignorait lors de la demande faite cet automne que cet état d’esprit reviendrait cet hiver avec une fois de plus des mesures sanitaires contraignantes. La diminution du stress ces temps-ci en allant à l’extérieur n’est pas un facteur à négliger, estime-t-on.
Pour le moment, lors des périodes de grand froid, la situation n’est pas optimale, surtout sans les couvertures, mais dès que le mercure frôlera les 0 degré Celcius et plus, on prévoit retourner faire l’enseignement à l’extérieur.
Ultimement, il pourrait être intéressant de consacrer un espace du terrain à l’enseignement extérieur avec des facilités, sans nécessairement amener du matériel qui ne supporte pas les intempéries, qui pourrait être apporté pour chaque cours.
En plus de la diminution du stress et de l’augmentation de la motivation, on estime que les élèves peuvent se reconnecter avec la nature au gré des saisons et être sensibilisés à la question de la pollution.