Quelques jours après avoir obtenu sa libération conditionnelle, Kevin St-Onge de Saint-Pascal l’a perdue après avoir brisé ses conditions.
St-Onge purge une peine de 729 jours pour leurre d’enfants, ayant fait huit victimes. En 2018 et 2019, il avait sollicité des jeunes filles de 11 à 17 ans sur les réseaux sociaux pour qu’elles envoient des photos érotiques. Il avait alors envoyé des photos de son pénis et une vidéo de lui en train de masturber.
Après avoir évalué son comportement irréprochable et sa participation à différentes thérapies en détention, la Commission québécoise des libérations conditionnelles avait autorisé sa libération conditionnelle le 19 septembre dernier. Le 18 octobre, elle a été suspendue.
Une vérification d’usage de son cellulaire a permis de constater qu’il avait eu recours aux réseaux sociaux, entre autres Facebook et Spotted célibataire. Il n’avait le droit d’accéder à aucun réseau social.
On a aussi noté qu’il s’était rendu sur le site eBay pour consulter des annonces de vente de sous-vêtements féminins, par curiosité et pour s’exciter. « Bien qu’il ne s’agit pas d’un réseau social, cela démontre que vous cherchiez activement à gérer vos pulsions sexuelles et que vous avez encore le réflexe de vous tourner vers Internet lorsque cela devient trop envahissant; ce qui est inquiétant considérant la nature de votre criminalité », peut-on lire dans la décision de la Commission québécoise des libérations conditionnelles, datée du 7 novembre dernier.
Il a donc été décidé de révoquer sa libération conditionnelle, ce qui entraîne l’annulation de toute réduction de peine méritée. On précise que lorsque sa situation légale le permettra, il lui sera possible de faire une demande de nouvel examen.