Marylise Lévesque intronisée au Temple de la renommée du judo

Le 15 juin dernier à Montréal, Judo-Québec présentait son gala d’Excellence 2024, avec plus de 250 personnes rassemblées afin de célébrer les performances des athlètes de haut niveau de ce sport de contact. Lors de cet évènement, deux judokas ont été intronisées au Temple de la renommée du judo, dont Marylise Lévesque, originaire de Saint-Pacôme et formée au Club Judo La Pocatière.

L’athlète locale, qui a également remporté de nombreux titres canadiens et plusieurs médailles internationales durant sa carrière, a participé aux Jeux olympiques de 2008 à Pékin. Toutes ses réalisations ont été par ailleurs soulignées lors de cette soirée mémorable.

Lorsqu’elle a pris la parole, Marylise a exprimé à quel point le judo lui avait permis de s’épanouir dans plusieurs facettes de sa vie, tout en exprimant sa gratitude envers le Club Judo La Pocatière et son directeur technique, Jacques Dufour, pour avoir été les architectes de sa florissante carrière d’athlète. Mme Lévesque n’a d’ailleurs pas été la seule à être intronisée, puisqu’une autre athlète de Montréal a reçu cet hommage, soit Écatarina Guica, éternelle adversaire d’Alix Renaud-Roy originaire de Saint-Roch des Aulnaies.

« Par cette intronisation au Temple de la renommée par une fédération sportive, Marylise Lévesque inscrit son nom dans l’histoire, devenant la première athlète de la région élargie à recevoir cet honneur, incluant la Côte-du-Sud, le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, et ce, pour n’importe quelle discipline », a déclaré Jacques Dufour, qui a souligné qu’aujourd’hui, son ancienne protégée est infirmière clinicienne à Saint-Hyacinthe.

D’autre part, Réjean Lavoie, originaire de Rivière-Ouelle, a été intronisé dans la catégorie des Bâtisseurs du judo. M. Lavoie a d’abord enseigné le judo à Sept-Îles pendant de nombreuses années, avant de fonder un club à Port-Cartier. Par la suite, il est devenu directeur technique du club Anjou pendant 20 ans, transformant le club en une communauté de plus de 1000 membres. Lorsqu’il s’est installé dans la Beauce, où le judo était inexistant, il a lancé la pratique de ce sport dans la région. De plus, il a organisé plusieurs stages de judo à Montréal, accueillant même des maîtres venant de France et du Japon. Comme il l’a exprimé lui-même : « Je ne suis peut-être pas grand physiquement, mais j’en ai dedans! »

Lors de cet évènement, Judo-Québec a aussi rendu hommage à Raymond Damblant, originaire de France, comme bâtisseur émérite ayant développé le judo au Québec et au Canada depuis son arrivée en 1964 et qui a été responsable du judo pour les Olympiques de Montréal en 1976.  Présent à ce gala même à 93 ans, il mentionnait avec fierté ce qui a été accompli depuis des années dans le domaine du judo, surtout en faisant du Québec la référence du judo au Canada. En effet, sur plus de 22 000 judokas au pays, 10 000 proviennent du Québec.

Photo : Comité olympique canadien