La rentrée scolaire 2023-2024 a débuté le 21 août au collégial dans la région de Kamouraska-L’Islet. Au courant de la semaine suivante, ce sera au tour des élèves du primaire et du secondaire. Au Kamouraska, du moins, une hausse globale des effectifs étudiants se fait déjà sentir.
Les hausses sont modestes, mais tout de même dignes de mention. Au Cégep de La Pocatière, 827 étudiants ont franchi la porte du campus pocatois le 21 août. Il s’agit d’une augmentation de 13 étudiants par rapport à l’année précédente.
Les étudiants étrangers sont quant à eux au nombre de 130. Ils représentent désormais près de 16 % de l’effectif étudiant.
Techniques de santé animale, techniques d’éducation spécialisée, techniques de bioécologie et techniques de l’informatique sont les programmes les plus contingentés.
« Les Gaulois comptent cette année un nombre record de 130 étudiants-athlètes », ajoute par communiqué Frédéric Busseau, coordonnateur du Service des communications et développement des effectifs étudiants. Ils évoluent au sein de sept disciplines : badminton, basketball, cross-country, football, natation, volleyball, et la petite dernière en lice, le cheerleading.
Le service de la formation continue Extra Formation continue également sur sa lancée des dernières années avec 439 étudiants inscrits, soit 70 de plus de l’an dernier. « Depuis 2021, la hausse globale est de 40 % », poursuit M. Busseau.
ITAQ
À l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ), 311 étudiants ont entamé la session automnale au campus de La Pocatière. L’an dernier, ils étaient 289, ce qui représente une hausse de plus de 7 %.
Les étudiants étrangers sont aussi de la partie, mais en nombre moindre qu’au Cégep de La Pocatière. Dix sont comptabilisés cette année par l’ITAQ, notamment en Technologie des procédés et de la qualité des aliments.
« Cet automne, tous nos programmes accueillent une cohorte de première année », a précisé Caroline Nadeau, conseillère aux communications externes et relations publiques à la direction générale de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec.
Gestion et technologies d’entreprise agricole et Techniques équines demeurent les programmes les plus contingentés à La Pocatière. Dans le cas de ce dernier, il s’agit du seul programme du genre offert au Québec.
Kamouraska
incluent celles de Saint-Roch-des-Aulnaies et de Sainte-Louise, enregistrent une hausse globale de leur nombre d’élèves, passant de 2329 en 2022-2023 à 2358 cette année. Toutefois, cette hausse de 29 élèves ne se ressent pas à tous les niveaux.
De 1539 enfants inscrits au primaire l’an dernier, ils ne sont plus que 1516 pour 2023-2024, une diminution de 23 élèves.
Au secondaire, le nombre d’élèves des écoles secondaires Chanoine-Beaudet de Saint-Pascal et de la polyvalente de La Pocatière totalise 842 cette année, alors qu’ils étaient 790 l’an passé, une hausse de 52.
De nouveaux services font également leur apparition sur le territoire du Kamouraska. Des classes de maternelle quatre ans sont désormais ouvertes dans les écoles Mgr-Boucher de Saint-Pascal, Sacré-Cœur de La Pocatière, de l’Étoile-Filante de Saint-Onésime-d’Ixworth, et de la Marée-Montante de Saint-Roch-des-Aulnaies.
L’Islet
Dans les écoles de L’Islet rattachées au Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud, une baisse générale de 38 élèves est observée cette année, pour un total de 1702. Cette diminution est perceptible autant au niveau secondaire que primaire.
L’an dernier, 1110 enfants évoluaient dans les écoles primaires de la région, contre 1088 cette année, une diminution de 22 élèves. Au secondaire, le nombre d’élèves passe de 630 à 614, une baisse totale de 16 pour les écoles secondaires Bon-Pasteur de L’Islet et de la Rencontre à Saint-Pamphile.
Une concentration hockey voit toutefois le jour dans les deux écoles secondaires l’isletoises, en plus de celles de la MRC de Montmagny. « Les entraînements se feront à Saint-Jean-Port-Joli pour les joueurs qui sont également membres de l’équipe des Alliés, et qui ont atteint un certain niveau », résume Isabelle L’Arrivée-Lavoie, conseillère en communication au Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud.
Mentionnons que le Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière n’avait toujours pas communiqué ses données au moment d’écrire ces lignes.