LA POCATIÈRE – Un projet de revitalisation du cimetière des Pins est en cours sur la 4e avenue à La Pocatière. Des arbres, des plantes et autres aménagements s’ajouteront de façon à le rendre « beau et agréable. »
Horticulteur paysagiste, M. Bernard Dupuis, fils du notaire, feu Louis-Auguste Dupuis, de La Pocatière, a communiqué avec le curé l’an dernier afin de lui proposer de réaliser un plan d’aménagement pour mettre en valeur ce cimetière. Le projet s’est alors mis en branle.
Ainsi, dès cette année, le comité de sauvegarde prévoit effectuer divers travaux, notamment de cacher la clôture à l’ouest et au nord en la recouvrant de vignes. Des arbres seront aussi plantés à divers endroits de façon à ce que ce soit beau du printemps à l’automne, explique M. Dupuis. On retrouvera notamment des lilas, des hydrangées, du chêne rouge, du tilleul…
Aménager le calvaire
Le comité veut aussi sabler et repeindre la clôture de fer forgé, aménager le calvaire et camoufler davantage la remise, souligne son porte-parole, M. Vital Naud. « On veut que ça donne un bon coup d’œil en entrant », dit-il. Éventuellement, des panneaux d’interprétation historiques pourraient aussi être ajoutés, ajoute l’historienne, Pierrette Maurais.
Selon M. Naud, les travaux d’aménagements représentent la première phase d’un projet plus grand qui inclura aussi le cimetière de la montagne.
À ce jour, le comité a investi quelque 2 000 $ dans le projet, sans compter les dons en matériel fourni par les divers commanditaires, explique M. Naud.
Histoire
Pierrette Maurais a rédigé un texte qui situe l’acquisition et la bénédiction de l’actuel site du cimetière des Pins à 1891. Ce cimetière tient d’ailleurs son nom du fait que l’on retrouvait beaucoup de pins sur cette terre.
Mme Maurais raconte aussi que la présence de pins à cet endroit a amené un détachement de 28 soldats en 1729 pour fabriquer du goudron utilisé en construction navale pour enduire les bateaux et les cordages. « Cette matière visqueuse est produite à partir de la combustion et la distillation des différentes parties des pins et des sapins », note Mme Maurais.
Ces soldats produiront 110 barils. « Le coût de fabrication étant trop élevé, le détachement ne revient pas l’année suivante », ajoute Pierrette Maurais.
Les lecteurs qui souhaitent en connaître davantage sur l’histoire du cimetière des Pins et sur la goudronnerie sont invités à lire les deux textes de Mme Pierrette Maurais en cliquant sur les liens ci-dessous.
« Goudronnerie »