L’ISLET – Le CISSS de Chaudière-Appalaches a procédé à l’évacuation et à la relocalisation de 23 aînés résidant au Manoir des Nobles Gens de L’Islet, jeudi dernier.
Depuis quelques semaines, le Manoir était en rénovation afin de se conformer aux normes nécessaires au maintien de sa certification auprès des CISSS de Chaudière-Appalaches. Mme Mireille Gaudreault, agente d’information pour le Centre intégré de santé et de services sociaux, mentionnait que les travaux n’étaient pas réalisés dans les règles de l’art. « Il y avait des fils électriques à découvert, donc un danger d’incendie accru. La situation était dangereuse pour la santé et la sécurité des résidents », confirmait-elle. Toutefois, Mme Gaudreault spécifiait que c’est uniquement les travaux de construction qui sont à l’origine de l’évacuation des résidents. « La résidence est certifiée jusqu’au 11 septembre. Au-delà de cette date, si les travaux ne sont pas complétés, il est possible que le propriétaire perde sa certification », précisait-elle.
Relocalisation temporaire
Les 23 résidents ont été informés de leur relocalisation dans la journée du 26 août. « Notre visite est bien tombée, car il y avait un dîner en présence des familles à ce moment. Elles ont pu être informées en même temps que les résidents. Ceux qui étaient absents ont été convoqués à une rencontre en fin de soirée », de souligner Mme Gaudreault. Tous les résidents ont été relocalisés sur le territoire de Montmagny-L’Islet, dans des ressources publiques ou privées, grâce à la collaboration d’intervenants sociaux du CLSC. Elles pourront y demeurer indéfiniment, si les travaux ne sont pas complétés au Manoir des Nobles Gens.
Joint par Le Placoteux le 28 août en matinée, le maire de L’Islet, M. André Caron, disait avoir apprécié l’intervention du CISSS dans le dossier. «Ils ont pris la peine d’aviser la municipalité qu’il y aurait une évacuation. Nous sommes reconnaissants. On trouve la situation décevante pour le propriétaire, c’est sûr, mais on n’a pas de pouvoir là-dessus. On espère juste que les choses rentreront dans l’ordre rapidement ».
Au moment d’écrire ces lignes, nous n’avions toujours pas réussi à joindre le propriétaire de la résidence.

