Le conseil de fabrique de la paroisse de Sainte-Anne lançait le 21 octobre dernier une grande campagne de financement sous le thème « Mon église… j’y crois! ». Objectif : recueillir au moins 250 000 $ pour assurer la pérennité de la cathédrale de La Pocatière.
Depuis plus d’un an, des sommes importantes ont été consacrées à la réfection de la cathédrale : béton des escaliers extérieurs, nettoyage du revêtement, réfection du clocher et installation de verrières… une facture de plus de 225 000 $
En prévision des travaux futurs qui ne manqueront pas de se faire nécessaires, la Fabrique désire constituer un fonds qui lui éviterait d’utiliser ses réserves pour la rénovation du bâtiment. On a donc fait appel à un trio d’hommes d’affaires qui a déjà fait ses preuves avec la souscription pour le Centre Bombardier. Messieurs Bernard Bélanger, Bernard Généreux et Bernard Turmel ont accepté de reprendre le bâton du pèlerin pour la cause de la cathédrale.
M. Généreux est convaincu de réussir à atteindre l’objectif fixé : « Comme en 2007, nous avons un solide réseau de contacts et nous sommes prêts à monter une vaste équipe de sollicitation. Je suis croyant, et si je ne fréquente pas l’église assidûment, mes convictions demeurent. Il faut que ce magnifique bâtiment soit préservé pour les générations futures. » Bernard Bélanger a tenu à spécifier que la presque totalité des fonds recueillis sera remise à la Fabrique : « Il y a des frais incontournables, entre autres pour la promotion de la campagne, mais je tiens à ce que 99,9 % des sommes amassées servent vraiment à assurer la pérennité de l’édifice. »
Même si la cathédrale dessert l’ensemble du diocèse de Saint-Anne, la campagne ciblera principalement la ville de La Pocatière. Le conseil de la Fabrique est conscient que le défi de préservation des églises est le même pour chaque paroisse, on mènera donc le combat localement pour La Pocatière.
Bernard Généreux a également souligné l’importance de la cathédrale pour les rassemblements culturels et communautaires : « Le concert de la Fondation André-Côté la fin de semaine dernière est un bel exemple des possibilités offertes par une salle comme la cathédrale. Construire un tel édifice aujourd’hui serait probablement impossible financièrement, il est faut donc en assurer l’entretien. »
L’équipe des « trois Bernard » est confiante d’atteindre, et même de dépasser l’objectif de 250 000 $, probablement d’ici Pâques 2014, sans toutefois fixer de délai précis à la campagne. Notons que la campagne « Mon église… j’y crois » est indépendante de la capitation annuelle, dont les résultats ont été très positifs, dépassant même ceux de 2012.