La volonté du Centre intégré de santé et de Services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent de couper certains aliments coûteux pour atteindre l’équilibre budgétaire n’affectera pas pour autant l’équilibre alimentaire des menus servis aux patients, soutient Mme Lise Chabot, responsable des communications.
Récemment, un article publié sur LaPresse+ mentionnait, par exemple, que les fruits de mer ne feraient plus partie des menus des établissements du CISSS du Bas-Saint-Laurent de façon à réaliser des économies. Il énumérait d’autres mesures pour atteindre cet objectif. La buanderie cesserait de laver les uniformes. On diminuerait aussi la fréquence de nettoyage de certains locaux.
Ces mesures, explique Mme Chabot, proviennent d’un document de travail interne. Certaines ont été retenues, d’autres pas. Celle concernant le lavage des uniformes a été rejetée. Ils continueront à être lavés à la buanderie. Une nouvelle politique vestimentaire entrera en vigueur l’an prochain. La diminution de la fréquence de nettoyage des locaux ne touche que les bureaux administratifs occupés par le personnel. Les chambres des patients, les salles d’attente, les corridors, bref toutes les ères communes, ne sont pas affectés par cette diminution.
Aliments moins coûteux
En ce qui touche la nourriture servie par les hôpitaux et centres d’hébergement, c’est vrai que certains aliments coûteux seront remplacés par des aliments moins coûteux, mais tout aussi riche en apports énergétiques, dit-elle. D’autres sortes de poissons seront servis à la place des fruits de mer. Le veau haché pourrait remplacer le bœuf haché. Elle compare ces choix à ceux d’une famille qui fait son épicerie.
« Ce ne sont pas des économies de bout de chandelle », rétorque la porte-parole du CISSS. L’organisme devait réduire ses dépenses de 17 M$ pour atteindre l’équilibre budgétaire le 31 mars. « On s’est demandé pour y arriver, s’il n’y avait pas des choses qu’on n’avait pas vues et qu’on pouvait faire sans affecter la qualité », ajoute Lise Chabot.
« Le CISSS compte près de 1 700 lits dans ses différents établissements. On sert 2,1 millions de repas annuellement. En réduisant de 20 à 25 cents la valeur de chaque repas, on sauve plus de 500 000 $ par année. Ce n’est pas rien », lance-t-elle.
« On pourra équilibrer notre budget en servant des choses qui respectent les normes », précise Mme Chabot.