On dit que le mouvement, le changement, la mouvance sont des indices de santé et, en même temps, ça fait peur…
Ça bouge!
Par exemple la société veut faire le ménage pour réduire la corruption, la collusion, les ententes crapuleuses et coûteuses dans le monde industriel, municipal, politique.
Par exemple le monde universitaire, le monde collégial, le monde scolaire se questionnent ou sont questionnés pour faire mieux avec moins de sous.
Par exemple, dans le monde de la santé où des sommes importantes sont investies, surtout qu’on constate le peu de progrès alors qu’ailleurs, en France par exemple, on change les méthodes pour plus d’efficacité à des coûts réduits.
Par exemple la jeunesse qui s’organise, se manifeste, exprime ses attentes et s’implique davantage, parfois avec une certaine impatience.
Par exemple le monde religieux qui doit revoir ses façons de faire la pastorale pour rejoindre davantage les chrétiens qui sont de moins en moins pratiquants.
Par exemple les campagnes de plus en plus fréquentes faisant appel à la générosité pour être en mesure de répondre aux besoins accrus des familles pauvres.
Il faut dire que le monde des communications est plus efficace, plus outillé ce qui permet de mieux définir les faits, les besoins, les projets, les réussites, les échecs aussi.
Il fut un temps, le temps des dictatures, temps où le pouvoir, le profit, les cachettes étaient à la mode et l’ignorance aussi… tenir le monde dans l’ignorance pour mieux l’exploiter.
Aujourd’hui on est ailleurs et c’est une chance pour nous permettre de faire mieux, de faire ensemble, de faire confiance, mais pas une confiance aveugle, mais une confiance plus articulée, plus informée.
Il semble qu’on soit dans un monde où l’on doive redéfinir les rôles et les stratégies dans une gestion participative pour qu’on fasse mieux et que les services soient mieux répartis.
Par exemple ce qui se fait dans nos écoles pour réduire le décrochage et augmenter les stratégies gagnantes; nos gens ont de plus en plus la conscience d’agir dans le respect des règles, des contraintes écologiques, économiques… Sans doute nous souhaitons tous un avenir meilleur et la mouvance devient un indice de santé.
À chacun de se faire une opinion malgré que des zones grises demeurent.
André Drapeau
La Pocatière
