Florance Desormeaux signe un troisième ouvrage autoédité avec « Je ne t’abandonnerai jamais ». Il s’agit d’une fiction d’amour, inspirée d’une certaine façon de la vie peu commune de l’autrice.
Après avoir travaillé dans le sablage de planchers pendant de longues années, Florance Desormeaux a vécu des périodes plus sombres, marquées par une transition sexuelle en 2015 et une réorientation de carrière en massothérapie qui a été une révélation en soi.
Ses deux premiers livres, « Simplement moi, l’histoire de ma vie » et « Simplement moi, entre l’ombre et la lumière » portent donc sur sa vie, qui peut en inspirer certains.
Après avoir vécu sur la Côte-Nord et Lévis pendant quelques années, elle s’est installée à Rivière-du-Loup en 2019, où elle dirigeait l’Univers Spa Nordik de l’Hôtel Universel avant de déménager à Saint-Pascal, sa conjointe habitant Mont-Carmel. Elle s’est lancée à son compte en massothérapie tout en poursuivant l’écriture.
« Écrire, c’est une thérapie pour moi. J’y donne des astuces qui peuvent varier en abordant le rejet, la mort et le lâcher-prise », résume Florance Desormeaux.
Avec « Je ne t’abandonnerai jamais », elle aborde l’histoire d’amour de deux femmes dans les années 1970. Une réalité fortement différente à celle d’aujourd’hui. « C’est effectivement basé sur mes expériences de vie, mes émotions, mais ça demeure une fiction. Juste s’assumer à se tenir la main à l’époque et le vivre au grand jour, c’était quelque chose. J’amène aussi la question un peu de la transsexualité qui est inspirée de mon vécu », dit l’autrice.
Celle-ci ajoute que sa transsexualité n’est pas le fil conducteur ou l’inspiration de ce roman, même si elle se sert de son vécu pour démontrer certains préjugés ressentis à même la communauté lesbienne. Après avoir fait lire les premiers jets du livre à son entourage, l’autrice a écouté leurs suggestions d’amener l’héroïne, Nelly, dans différentes aventures inspirées du vécu de ces personnes, donnant à son roman une saveur plus riche en expériences.
L’histoire se passe en grande partie à Québec, mais quelques passages se déroulent au Kamouraska également.
« C’est clairement affiché comme un roman lesbien, mais ça aurait pu être une relation entre deux hommes ou deux personnes hétérosexuelles. Il y a des thèmes communs », précise-t-elle.
Le livre sera disponible dans les librairies de la région et auprès de l’autrice. Elle travaille actuellement à la traduction anglaise du roman, en compagnie de sa professeure d’anglais. Surveillez les activités de La Passerelle des femmes du Kamouraska pour un lancement officiel du roman.
