Selon Québec solidaire, le manque d’enseignants et le conflit avec les transporteurs scolaire ont causé bien des inquiétudes aux parents. À ces tracas s’ajoutent les ennuis financiers que peuvent amener le retour à l’école.
« On n’y pense pas, mais avec le début des classes viennent toutes sortes de dépenses. Aux nouveaux vêtements à acheter parce que les enfants ont grandi, il faut ajouter la facture scolaire », souligne Guillaume Dufour, candidat de solidaire dans Côte-du-Sud.
Bien que l’école primaire et secondaire soit « gratuite », les parents le savent : ils devront sortir leur portefeuille pour payer les fournitures scolaires et tous les autres frais, que ce soit pour les activités parascolaires, l’administration, les photocopies, les cahiers d’exercices, le service de garde, la surveillance pendant l’heure du dîner, le transport scolaire.
« C’est souvent une bien grosse dépense et plusieurs parents se demandent comment ils vont arriver à payer cette facture. De plus, c’est inacceptable qu’un jeune ne puisse pas se joindre à une équipe sportive, par exemple, parce que ses parents n’en ont pas les moyens. Les activités parascolaires sont un bon moyen d’entretenir une bonne relation avec le personnel et les autres élèves de l’école, elles créent un sentiment d’appartenance et elles contribuent ainsi à encourager les élèves à continuer leurs études. À Québec solidaire, on sait que c’est un véritable casse-tête pour plusieurs familles. Comme on croit que l’éducation de nos jeunes, c’est vraiment important, que toute la société y gagne et que tous les jeunes devraient pouvoir poursuivre des études peu importe les revenus de leur famille, nous nous engageons à mettre fin aux factures scolaires. La gratuité scolaire, ça correspond à moins de 1 % du budget de la province : on peut certainement se payer ça », ajoute M. Dufour.
« La gratuité scolaire, c’est bon pour le portefeuille des parents, c’est bon pour la réussite de nos jeunes, c’est un investissement dans l’avenir du Québec qui va nous rapporter plus d’argent que ça n’en coûte », conclut Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de Québec solidaire.
Source : Guillaume Dufour, candidat Québec solidaire