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Le Parti conservateur du Québec veut changer la recette

LA POCATIÈRE — Convaincu qu’il y a beaucoup d’orphelins politiques au Québec, c’est-à-dire, de gens qui ne se retrouvent dans aucune des formations en place, Adrien Pouliot a accepté de devenir chef du Parti conservateur du Québec, le seul parti de droite au Québec, totalement indépendant de celui de Stephen Harper.

De passage à La Pocatière, monsieur Pouliot a expliqué que le PCQ veut réduire la taille de l’État sans sacrifier pour autant la qualité des services. Les Québécois n’ont pas besoin de toujours se faire tenir la main par le gouvernement, dit-il. Son parti prône les droits et libertés individuelles, de même que les responsabilités individuelles.

Adrien Pouliot ne cache pas que son parti s’inspire de l’idéologie de la défunte Action démocratique du Québec (ADQ). Il a d’ailleurs milité dans cette formation avant qu’elle ne se joigne à la Coalition avenir Québec de François Legault (CAQ) qui sert aux gens « la même recette que les autres. »

Santé et éducation

Dans le domaine de la santé, monsieur Pouliot déplore que le nombre de gens qui gèrent les services soit aussi élevé que celui de ceux qui les donnent. Comme dans l’entreprise privée, si les hôpitaux au lieu de recevoir le chèque global au début de l’année étaient payés à l’acte médical, ils auraient tout intérêt à être plus productifs, dit-il. Adrien Pouliot croit qu’on devrait ouvrir la porte aux cliniques privées en médecine générale, comme ça se fait pour les cliniques d’optométristes ou de dentistes.

Le chef du PCQ croit aussi que les écoles devraient avoir plus de pouvoirs. Sous un gouvernement du Parti conservateur québécois, les parents pourraient magasiner l’école de leurs enfants. Le rôle des commissions scolaires serait de former un regroupement pour les achats, par exemple le transport scolaire ou la maintenance des immeubles.