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Le vent dans les ailes

LA POCATIÈRE — Mardi, 16 h. Le soleil s’est frayé un chemin entre de gros nuages sombres. La température serait agréable sans ces rafales qui font grincer la balançoire de bois. Pour Simon Fissette, au large sur sa planche de kitesurfing, ce vent est une bénédiction. Il lui permet de pratiquer son sport préféré.

Simon fait partie des quelques fervents de ce sport nautique qui consiste à glisser sur l’eau avec une planche tractée par un cerf-volant. « Nous sommes cinq ou six dans la région qui faisons régulièrement du kite », dit-il. C’est encore marginal.

Pourquoi n’y a-t-il pas plus d’adeptes? Pour deux raisons, selon M. Fissette. Il y a d’abord le coût. Pour environ 3 000 $, on peut avoir un équipement de base neuf. Dans l’usagé, on peut avoir davantage pour le même prix. Donc, ce n’est pas le facteur déterminant. En fait, le principal obstacle, explique Simon Fissette, c’est qu’on ne peut pas en faire tous les jours. Il faut que le vent, idéalement sud-ouest, et que la marée soient favorables. Et en plus, il faut être disponible quand ces deux éléments sont présents.

Professeur au Cégep, Simon a la chance d’être en vacances l’été. Il surveille la météo et dès que les conditions sont bonnes, il se rend à la Maison touristique, à La Pocatière, enfile son wetsuit, gonfle son aile, et se lance sur le fleuve debout sur sa planche. Parfois, selon la direction du vent, il se déplace vers d’autres sites : Saint-Jean-Port-Joli, Berthier-sur-Mer ou Québec. Néanmoins, dit-il, La Pocatière est un excellent endroit et est très propice pour s’initier.

Extrême et sécuritaire

En général, un vent de 12 nœuds sera suffisant. « À 35 nœuds, on commence à manger une volée », lance Simon Fissette en riant. Comme tous les sports extrêmes, le kitesurfing comporte des risques, mais lorsqu’ils sont bien gérés, c’est sécuritaire, assure-t-il. Surtout depuis que les équipements se sont améliorés vers 2006-2007. Néanmoins, il recommande à quelqu’un qui veut en faire de suivre un cours.

Pour Simon Fissette, le Kitesurfing est une passion à point tel qu’il détermine ses destinations vacances en fonction de ce sport. Cet été, il se rendra aux îles de la Madeleine, le lieu de prédilection au Québec pour le pratiquer. Hawaï et les Caraïbes sont aussi des endroits qu’il a fréquentés.
Si le kitesurfing demande une bonne forme physique, il ne requiert pas une force musculaire importante. L’habilité du kitesurfeur lui permettra de mieux contrôler le mouvement et l’angle d’attaque de son cerf-volant.

Les personnes qui souhaitent obtenir des informations sur le kitesurfing peuvent communiquer avec Simon Fissette à l’adresse courriel : simonfissette@yahoo.ca.