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Place aux lecteurs: On appelle ça de l’« Art »

Vendredi dernier, je suis allé pique-niquer au kiosque d’information touristique de La Pocatière, et ma curiosité m’a amené à marcher vers la pointe de terre où était exposée une série de… de… de ramassis de débris retenus par des filins de corde plus ou moins bien nouée. Je me suis dit, on veut faire des feux de camp pour une fête, quelque chose du genre, c’est bien, ça va être festif… eh bien non, ce n’était pas ça, mais pas du tout. C’est une exposition, une exposition d’œuvres d’Art, avec un grand A.

C’est en lisant un texte dans le fond d’un tiroir sur un de ces amas que j’ai compris. Je n’ai pas compris ce que voulait dire le texte (même si je considère avoir un très bon français), j’ai compris que c’était une exposition. Eh oui, une exposition… contemporaine. Ou bien je ne comprends vraiment rien à l’Art, surtout celui de se débarrasser de ses déchets, ou bien on me prend pour un imbécile prêt à gober n’importe quelle fantaisie […] Même les quelques touristes croisés en ces lieux ne se gênaient pas pour éclater de rire à la vue de ces « chefs-d’œuvre ».

Désolé, mais au fond, c’est nous les responsables de ces dérives artistiques en payant, par des subventions ou par d’autres moyens […]. Quand on est obligé d’expliquer par un texte plus long que l’œuvre elle-même ce que signifie cette œuvre, et qu’en plus on n’y comprend rien, il y a un sérieux problème du côté des arts.

Joseph Rivard,
La Pocatière