Le Théâtre populaire régional (TPR) a tenu sa promesse en remettant une partie des revenus de ses dernières représentations théâtrales à l’école de musique et danse Destroismaisons (DTM). Il s’agit de la deuxième remise de ce type par le TPR à un organisme de la région.
Plus qu’une promesse, cette remise qui s’élève à 4500 $ constitue aussi un beau retour d’ascenseur pour l’École Destroismaisons. Le Quartet jazz D3M s’était chargé des intermèdes musicaux de la pièce Médical-Hôtel lors des trois représentations tenues à la Salle André-Gagnon entre le 3 et le 5 novembre 2023.
« À ma connaissance, c’était la première fois que notre quartet était invité à faire la musique pour une pièce de théâtre », a avoué François Landry, directeur général de l’École Destroismaisons et musicien au sein du Quartet jazz D3M.
Dès l’annonce des représentations de Médical-Hôtel, le TPR avait fait de l’École Destroismaisons l’organisme bénéficiaire des revenus qu’il souhaitait partager. L’an dernier, l’organisme choisi était la Fondation du Cégep de La Pocatière qui avait reçu la somme de 3000 $. Par cette action, c’est environ 25 % de ses recettes que le TPR verse à l’organisme parrainé.
Pour l’École Destroismaisons, ces 4500 $ sont plus que bienvenus, puisqu’ils aideront à la poursuite des activités dans un contexte difficile marqué par la pénurie de main-d’œuvre.
Prochain projet
Véritable succès, Médical-Hôtel a accueilli 225 spectateurs en moyenne lors de ses trois représentations. La troisième représentation tenue le dimanche en après-midi a été la plus populaire de toutes. « Le succès nous confirme que c’est une bonne idée à répéter. Nous sommes très satisfaits », poursuit Claude Bois, metteur en scène du Théâtre populaire régional.
La troupe du TPR, formée essentiellement de « jeunes retraités dynamiques », a mis un an et demi de préparation entre sa première production George Dandin ou le mari confondu et sa seconde, Médical-Hôtel. Une troisième production sera bientôt mise en chantier. « On jongle avec quelques idées. Une fois qu’on aura arrêté notre choix sur la pièce, on contactera les comédiens, et on aura un échéancier plus précis à dévoiler », conclut le metteur en scène.