MONTMAGNY – L’étude des populations d’oies de neiges effectuée au nord du Québec durant l’été indique un taux de succès de nidification qui laisse présager « une année un peu meilleure que l’année dernière, qui avait été faible », de mentionner le professeur Gilles Gauthier de l’Université Laval.
Le biologiste indique également que l’éclosion des oeufs a eu lieu plus tardivement et que la prédation a été modérée. Il ajoute que l’été a été froid et assez pluvieux dans le Nord, en particulier au moment du pic d’éclosion des oies. Ces éléments, entre autres, lui font réviser à la baisse la production de jeunes oies pour l’année 2013.
« On peut aussi craindre que plus au nord les conditions de nidification aient été nettement moins bonnes qu’à l’île Bylot. Il semble que dans l’archipel des îles de la Reine Elisabeth le printemps et l’été ont été aussi assez froid et que la neige a fondu tardivement », écrit-il.
Sur la base de ces informations, il s’attend tout de même à une production automnale de jeunes plus basse que normale.