SAINT-JOSEPH – Au printemps dernier, le Musée national des beaux-arts du Québec et sa Fondation annonçaient un don important de 400 000 $ de la Fondation RBC, pour la création du Prix en art actuel du MNBAQ destiné aux artistes québécois. Diane Morin, native de Saint-Joseph, est l’une des cinq finalistes.
Sa candidature a été retenue par le jury formé de Marie-Ève Charron, critique d’art au journal Le Devoir et professeur d’histoire de l’art, de Claude Bélanger, directeur de la Manifestation internationale d’art de Québec, d’Eduardo Ralickas, historien de l’art et professeur à l’UQAM, de Marcel Blouin, directeur d’Expression, centre d’exposition de Saint-Hyacinthe, de François Morelli, artiste et enseignant à l’Université Concordia, et de Bernard Lamarche, conservateur de l’art actuel au MNBAQ.
Outre l’exigence d’une carrière étendue sur plus de dix ans, les critères du prix impliquaient la qualité et le caractère soutenu de la production de l’artiste, ainsi que la reconnaissance par le milieu d’une réelle contribution artistique de ce dernier, le prix visant non seulement à contribuer et à soutenir la carrière du lauréat, mais surtout à lui donner un élan supplémentaire.
Le prix comprend une bourse de 10 000 $, l’organisation d’une exposition personnelle de l’artiste au Musée, une publication de nature rétrospective, ainsi que l’acquisition d’œuvres du lauréat pour la collection du MNBAQ à hauteur de 50 000 $.
Un second jury se réunira d’ici la fin de 2013 afin de déterminer le grand gagnant. Celui-ci sera révélé lors d’une conférence de presse, qui se tiendra au début de 2014 au MNBAQ.
Diane Morin
Née en 1974 à Saint-Joseph-de-Kamouraska, Diane Morin vit et travaille à Montréal. Elle a étudié à Rivière-du-Loup puis à l’Université Laval, et sort diplômée en 2003 de l’Université Concordia à Montréal avec une maîtrise en beaux-arts (open media).
Depuis 1998, Diane Morin réalise des installations liant sa pratique à l’art cinétique et aux nouveaux médias. Elle travaille avec la lumière, le son, le dessin et la robotique pour créer des installations in situ dans lesquelles ont lieu des événements cinétiques, sonores et lumineux. Elle a exposé individuellement et collectivement en Finlande, en Norvège, à Montréal et ailleurs au Canada.
En juin 2013, à la Galerie CLARK, elle présentait Le grand calculateur I (apprendre à compter), une installation cinétique basée sur un système de relais mécaniques et de courants électriques, illustrant la logique du calcul binaire utilisé en informatique. Elle prépare la seconde version de cette œuvre pour L’œil de Poisson, à Québec, qui sera présentée en novembre 2013.
