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Le prix des terrains et des maisons pointé du doigt

KAMOURASKA – La municipalité de Kamouraska est la plus durement touchée par la baisse de population d’après les données de Statistiques Canada. Une situation que le maire, monsieur Claude Langlais, relie principalement au prix élevé des terrains et des maisons.

D’autres facteurs peuvent expliquer la baisse démographique de Kamouraska, mais le fait que la valeur marchande des terrains et des maisons est élevée amène de jeunes familles à s’établir dans les municipalités avoisinantes, dit-il. Monsieur Langlais donne l’exemple d’un terrain qui s’est vendu 215 000 $, ce qui a fait monter les prix pour les autres terrains.

La fermeture de la résidence pour personnes âgées est un autre facteur de la diminution de la population entre 2006 et 2011, selon le maire Langlais. « Ce sont 16 personnes qui ont quitté », souligne monsieur Langlais.

Logements

De plus, dit-il, les logements sont rares. Enfin, souligne Claude Langlais, la municipalité attend la réponse de la Commission de protection des territoires agricoles du Québec (CPTAQ) pour la création d’ilots déstructurés. L’autorisation de la CTPAQ ne serait pas nécessaire pour la vente à des fins résidentielles de certains terrains protégés. Cette mesure, précise-t-il, avantagerait toutes les municipalités du Kamouraska.

Claude Langlais note toutefois que l’établissement à Kamouraska est facilité pour les jeunes de la relève agricole. Ils ont la possibilité, dit-il, de se construire sur des terrains zonés agricoles.