Francisca Gagnon réunit 25 nouvelles dans Les chercheurs d’aube

Native de Trois-Pistoles, Francisca Gagnon nous offre avec Les chercheurs d’aube un recueil de nouvelles qui se déguste à petites doses, comme une boîte de chocolats fins.

L’ouvrage fait une centaine de pages. Il réunit 25 nouvelles, où le récit narratif se marie à la poésie. La prose est habile.

Comme le résume bien la quatrième de couverture, dans une ville fantasmagorique, où nous amène Mme Gagnon, « une auteure écrivante cherche à devenir écrivaine. Un homme s’invente pêcheur de bouquet pendant qu’une mariée n’en peut plus de mourir. Deux jeunes garçons, amoureux interdits, dansent sur le pont d’Avignon, pendant qu’une jeune fille apprend à jongler sa vie. Quand les chemins de la langue sont devenus impraticables, quand le marginal n’arrive plus à se nommer, il doit se réinventer, se dire. Dans cette cité miroir où des simulateurs d’aube influencent le cours des choses, la fiction domine, cherchant toujours à nuancer les demi-vérités déguisées en mensonges. Car cette ville, comme la fiction, fait naître des jardins dans les cendres des grands-mères. »

Francisca Gagnon a travaillé au Cégep de La Pocatière à la session d’été 2012. Titulaire d’une maîtrise en lettres françaises de l’Université de Sherbrooke, elle enseigne la littérature au Cégep de Sherbrooke et au Cégep de Thetford, en plus de travailler comme chargée de cours à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke. Elle est la lauréate du concours littéraire de la Poste restante 2010, organisé dans le cadre des Correspondances d’Eastman, et du 1er prix (19-25 ans) de création littéraire, Salon du livre de l’Estrie, 2006. Avec Les chercheurs d’aube, publié chez Lévesque éditeur, Mme Gagnon signe son premier ouvrage.