RIVIÈRE-OUELLE – Le Centre d’hébergement et de soins de longue durée Thérèse-Martin, situé sur le chemin de la Petite Anse à Rivière-Ouelle, fermera ses portes d’ici septembre 2013.
C’est par voie de communiqué que le CSSS de Kamouraska a émis la nouvelle vendredi dernier. Selon la direction générale, cette décision découle du rapport du conseil québécois d’Agrément concernant la non-conformité du bâtiment, ainsi que du plan de bonification des soins et des services à domicile pour les personnes en perte d’autonomie que le CSSS de Kamouraska met en place.
Disponible pour une entrevue que mardi, il nous est impossible de livrer plus en détail, dans ce texte, les commentaires du directeur général du CSSS du Kamouraska, M. Jeannot Michaud, mis à part ceux exprimés dans le communiqué. Nous vous invitons à consulter www.leplacoteux.com, dès mercredi, pour en connaître la teneur.
Le CSSS de Kamouraska mentionne que la transition avec le milieu de vie des résidents s’effectuera en harmonie et qu’un plan d’intervention sera mis en place, en collaboration avec les familles. Le personnel oeuvrant au centre d’hébergement Thérèse-Martin sera relocalisé dans les autres installations du CSSS de Kamouraska.
Bonification
« Le CSSS de Kamouraska a toujours été à l’écoute des personnes âgées. Soucieux de répondre à leur volonté de vieillir chez elles, dans leur communauté, nous mettons en place un plan d’action qui permet de bonifier les soins et services à domicile destinés aux personnes en perte d’autonomie. Les soins à domicile seront rehaussés et l’hébergement sur le territoire sera adapté aux besoins de la personne en perte d’autonomie, qu’il s’agisse de ressources spécialisées en réadaptation et en déficience physique ou de services de répit-convalescence, par exemple », de préciser M. Michaud.
Bien que cette approche soit appliquée en fonction des ressources disponibles sur le territoire (1 078 places d’hébergement, tout type d’hébergement confondu) et des besoins des personnes âgées, ce changement entraînera une diminution du recours à l’hébergement institutionnel, une tendance déjà observée depuis le printemps passé.