SAINT-JEAN-PORT-JOLI — Déçu de sa défaite dans Côte-du-Sud, le candidat du Parti québécois, André Simard, applaudit l’élection de Pauline Marois comme la première femme première ministre d’un gouvernement péquiste.
Devant les militants réunis à la Roche à Veillon de Saint-Jean-Port-Joli, monsieur Simard a remercié sa conjointe, Marlène Collard, les membres du comité électoral, son équipe, les bénévoles. « Je tiens à souligner la victoire de Norbert Morin, je lui souhaite bonne chance et qu’il soit en mesure de défendre dorénavant les intérêts de cette nouvelle circonscription de Côte-du-Sud », a-t-il ensuite déclaré dans son discours.
Sans donner plus de précision sur son avenir politique, monsieur Simard a dit qu’il allait demeurer au Parti québécois, une annonce qui a été saluée par les applaudissements des militants. « Soyez assurés que j’entends faire tout mon possible, de mon mieux, pour faire avancer le Québec », a mentionné André Simard. « On a perdu dans notre circonscription, mais nous sommes le gouvernement au pouvoir. C’est un gain important », a aussi dit l’ancien député de Kamouraska-Témiscouata.
Le meilleur
Après 7 300 kilomètres parcourus en Côte-du-Sud, monsieur Simard croit avoir donné le meilleur de lui-même dans cette campagne électorale, de même que son équipe. Il a invité les gens à continuer, à regarder vers demain, convaincu que le meilleur reste à venir.
Enfin, André Simard a dit en point de presse qu’il s’attendait à un résultat plus serré, plus proche des résultats de l’élection partielle de 2010 dans Kamouraska-Témiscouata. « Je suis serein parce que je n’aurais pas pu faire plus que ça », a-t-il ajouté. Avec madame Marois au pouvoir, « tous les espoirs sont permis », a conclu André Simard.
Candidate défaite du Parti québécois aux élections de 2003, madame Louise Soucy a exprimé la déception des militants pour la circonscription. Selon elle, monsieur Simard, un homme d’expérience, aurait pu obtenir un ministère au sein du gouvernement péquiste.
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