Saint-Pacôme s’interroge sur la survie à long terme de la Station plein air

SAINT-PACÔME – Après que l’objectif de vendre 850 cartes de saison ait été atteint et dépassé, assurant ainsi la continuité des opérations à court terme de la Station plein air pour l’hiver 2013, une soixantaine de citoyens de Saint-Pacôme ont fait part de leur réflexion pour sa sauvegarde à long terme, lors d’une séance de consultation, le 27 novembre dernier.

Réunis dans la salle du conseil municipal à l’invitation du maire Gervais Lévesque, du directeur général Frédéric Lee et de l’agente de développement Marijo Couturier-Dubé, les citoyens ont entendu le bref historique de la Station – qui a fêté ses 50 ans d’existence en 2012 –, ainsi que le résumé des états financiers des trois dernières années.

On a aussi présenté les résultats d’une étude réalisée par l’Association des centres de ski du Québec qui démontre que les frais d’opération d’un centre de ski sont nettement plus élevés que ceux d’un aréna ou d’une piscine, des équipements de loisirs qui sont généralement gérés, en tout ou en partie, par les administrations municipales.

Gestion municipale?

La consultation avait également pour but de connaître l’intérêt des citoyens quant au transfert de la prise en charge de la Station par la Municipalité. Actuellement, la gestion en est assurée par les administrateurs d’une corporation à but non lucratif.

Les citoyens ont été appelés à exprimer leurs réflexions, puis à se prononcer sur cette prise en charge au moyen d’un vote à main levée, où la majorité des personnes présentes ont appuyé cette proposition.

Notons que les frais d’entretien et d’assurances ont été évalués à plus de 85 000 $ par année dans l’hypothèse ou le centre de ski cesserait ses opérations et dans l’attente d’une réaffectation éventuelle des terrains et des équipements.

Il n’est toutefois aucunement question d’une fermeture à court terme, selon le maire Lévesque, mais bien de déterminer l’importance de la Station plein air dans l’offre de loisirs au Kamouraska et la volonté des citoyens d’en faire un équipement collectif afin d’en assurer la pérennité.