SAINT-JEAN-PORT-JOLI – S.O.S. Urgence fait maintenant front commun avec le CSSS de Montmagny-L’Islet, les intervenants municipaux et le député Norbert Morin pour le maintien d’un service d’urgence de 12 heures au CLSC de Saint-Jean-Port-Joli.
Le président du comité de l’amélioration des services de santé, François Gagnon, convient qu’il faut oublier le maintien d’une urgence 24 heures pour le moment. Le plan d’action du CSSS proposait une présence médicale de 8 heures, à compter de septembre. Le front commun demande quatre heures de plus.
Selon M. Gagnon, le plan d’action déposé par le CSSS est un bon plan qu’il faut continuer à améliorer. Porte-parole du groupe S.O.S. Urgence, Manon Leclerc croit elle aussi qu’il faut travailler en collaboration pour le long terme. Elle ne perd pas de vue l’objectif d’une Urgence à temps plein, même si tout reste à déterminer.
Grande séduction
Conscient que le problème à la base demeure la pénurie de médecins, un comité Grande séduction de six à huit personnes sera formé pour en recruter de nouveaux dans la MRC de L’Islet. « Le CLSC compte six médecins qui font de l’urgence. Avec deux de plus, on atteindrait l’objectif de 12 heures », selon le directeur général du CSSS, Daniel Paré.
Le député de Montmagny-L’Islet, Norbert Morin, dit être en lien avec le ministre de la Santé sur ce dossier. Yves Bolduc est attentif au fait que les intervenants travaillent dans le même sens, dit-il.
Attraits
Représentant des municipalités de L’Islet-Sud, le maire de Saint-Adalbert, René Laverdière, ajoute qu’il faut faire valoir les attraits de la région pour attirer des médecins. Pour le représentant des municipalités de L’Islet-Nord et maire de Saint-Jean-Port-Joli, Jean-Pierre Dubé, il est important de travailler à offrir des emplois de qualité pour les conjoints des professionnels de la santé.
« Le recrutement et la rétention de médecins passent par un milieu fort », poursuit M. Paré. Présidente du CSSS, Josée Caron croit en outre qu’il est essentiel d’offrir des conditions de pratiques « top niveau » pour attirer des médecins. Le recrutement des médecins étrangers fait aussi partie des avenues à explorer, selon M. Paré.