À la suite de l’article paru dans Le Placoteux de la semaine du 27 mars au sujet des coupures à l’Hôpital Notre Dame de Fatima, voici mon opinion.
Je suis un bénéficiaire qui doit consulter régulièrement les différents services de notre hôpital et je constate qu’avec de très bons soins, notre personnel soignant semble à bout de souffle, et ça, avec raison.
Je suis d’accord, il ne faut surtout pas être alarmiste, mais il faut tout de même être réaliste, car on doit constater que cela fait plus d’une fois qu’on nous fait le coup des coupures. Par contre, cette fois-ci nous ne demeurerons pas passif, car il faut tout de même garder un minimum de soins, tels qu’ils sont déjà, et même, nous devrions soulager notre personnel en place.
Mais qui sont-ils donc ces grands décideurs pour prendre de telles mesures? Seraient-ils d’accord pour une diminution de leurs effectifs de 25 % ou accepteraient-ils une diminution de supposés bonis de performance administrative?
Ces mêmes décideurs ont-ils déjà utilisé les soins de notre hôpital pour eux-mêmes ou des membres de leur famille ? C’est trop facile de jongler avec des chiffres, mais avant tout, il nous faut réaliser que la qualité des soins y est toujours grandement affectée, ainsi que l’essoufflement général de notre personnel soignant. Il faut insister sur ce point, car vous ne semblez rien comprendre.
S.V.P., ne touchez pas à notre hôpital, ainsi qu’à notre personnel. Nous avons besoin d’un hôpital en santé, car vous nous l’avez déjà assez amputé dans le passé. Assez c’est assez, cette fois-ci réagissons.
Michel Bérubé
Saint-Philippe-de-Néri