SAINT-ALEXANDRE – Le violoncelliste Vincent Bélanger vient de réaliser un premier album solo, « Là », qui regroupe 15 pièces. Des œuvres classiques, telles que « Le cygne » de Camille Saint-Saëns et Adante de Rachmaninov, côtoient des œuvres d’André Gagnon et cinq de ses propres compositions.
Muni de son instrument, sur une scène improvisée du Camp musical de Saint-Alexandre, il dit : « J’ai voulu présenter Vincent Bélanger l’interprète, l’arrangeur et le compositeur. » L’écoute de cet album est un véritable charme. On y retrouve toute la virtuosité du violoncelle.
Comme premier morceau, son interprétation de « Il était une fois dans l’Ouest » d’Ennio Morricone est splendide. Tout comme le célèbre « Wow! » du pianiste André Gagnon qu’il réinvente au violoncelle. L’album a mérité les éloges de la presse nationale et il le mérite.
Vincent Bélanger raconte qu’il a voulu sortir des standards, de sa zone de confort, et le résultat est très réussi. L’album, qui se permet de mêler les airs classiques et populaires, est aussi une belle occasion de découvrir le talent du compositeur.
Photo: Maurice Gagnon
Parcours impressionnant
Vincent — faut-il encore le rappeler? — est issu de l’illustre famille Bélanger de L’Islet, dont le père, Guy, est un ténor de réputation internationale. C’est lui qui dirige l’orchestre sur l’album.
Vincent Bélanger a découvert le violoncelle après avoir étudié le piano. À la suite de ses études musicales au Conservatoire de musique de Québec, il est allé se perfectionner en France.
Le coup d’archet de Vincent Bélanger lui a valu plusieurs récompenses, dont la note d’or au Concours provincial de musique de Sillery. Le violoncelliste a pris une part active à la fondation de l’orchestre Edwin-Bélanger, formé de jeunes musiciens professionnels de la région de Québec.
On pourra entendre Vincent Bélanger lors du concert symphonique du Camp musical de Saint-Alexandre, le vendredi 19 août, au Centre culturel de Rivière-du-Loup, avec le Boogie wonder Band.
