Un dossier ayant souvent fait la manchette en 2011 est celui de la réforme de la carte électorale qui aura finalement conduit à la mort annoncée du comté de Kamouraska-Témiscouata.
Durant toute l’année, libéraux et péquistes se sont lancé la balle pour en venir au fait que le projet de Loi 19 prévoyant temporairement la création de trois nouveaux comtés dans la région de Montréal et le maintien des circonscriptions en danger ne serait pas déposé à l’Assemblée nationale.
Ainsi, lors de la prochaine élection provinciale, la proposition du Directeur général des élections s’appliquera.
Le nombre de circonscriptions demeurera à 125. Trois comtés seront créés dans la région de Montréal pour respecter la réalité démographique alors que trois autres disparaîtront dans les régions de la Gaspésie, du Bas-Saint-Laurent et de Chaudière-Appalaches.
Comté sacrifié
Kamouraska-Témiscouata fait partie des comtés sacrifiés. La partie Kamouraska rejoint Montmagny-L’Islet pour former Côte-du-Sud alors que la partie Témiscouata fera partie de Rivière-du-Loup.
À l’origine, le Parti québécois, de même que la Coalition pour le maintien des comtés en région dénonçaient le caractère temporaire du projet de Loi 19. Ils réclamaient plutôt des mesures permanentes. Le PQ a finalement décidé de l’appuyer. Or, incertain de pouvoir obtenir un « large consensus », le ministre responsable de la Réforme des institutions démocratiques, Yvon Vallières, a déclaré en fin de session parlementaire qu’il n’avait pas l’intention de rappeler le projet de Loi en Chambre.
Plusieurs intervenants, dont le préfet de la MRC de Kamouraska, Yvon Soucy, ont déploré la perte du poids politique en région qu’entraînera la disparition des trois circonscriptions dans l’Est-du-Québec.
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