Le message d’espoir d’une combattante

SAINT-PASCAL – Le 16 octobre 2010, Aline Ouellet de Saint-Pascal a subi un AVC massif affectant le cervelet gauche. Pendant les huit mois qui ont suivi, la maladie a eu le contrôle sur tout. Avec courage et détermination, cette femme a mené un combat pour la vie. Elle le raconte dans un livre intitulé : 8 mois de ta vie.

Dans son ouvrage d’une cinquantaine de pages, madame Ouellet parle de son expérience, depuis ses moments d’inconscience jusqu’à son retour à une existence normale. C’est d’abord et avant tout un regard lucide et rempli d’espoir qu’Aline Ouellet porte sur les événements.

Aline Ouellet ne garde aucun souvenir des moments qu’elle raconte dans les premières pages de son livre. Ils lui ont été rapportés par son mari et ses trois filles. Le 17 octobre, la famille de Mme Ouellet est confrontée à une lourde décision.

Même si les chances de réussite sont estimées à 20 %, Aline Ouellet subit une grave opération au crâne. L’opération réussit. S’amorce alors pour elle un long combat pour la guérison. Elle le fera entourée de sa famille, mais surtout de son mari, Pierre Dubé, qui la soutiendra tout au long du processus de réhabilitation. « L’être blessé par la maladie repose sur les épaules de ceux qui l’aiment », écrit madame Ouellet. Pour elle, la maladie n’aura pas été un point final, mais un point-virgule dans la vie.

Réhabilitation

Avec sincérité, Aline Ouellet raconte les émotions vécues durant cette réhabilitation. « J’avais le chialeux proche des yeux », écrit-elle pour expliquer ses envies soudaines de pleurer. Elle raconte aussi les beaux moments vécus comme les congés temporaires, les éloges reçus lors d’une sortie au restaurant ou au centre d’achat, les balades en voiture qui l’amène à porter un regard neuf sur les choses. Elle parle aussi des instants de solitude et des moments de doute.

La foi en un être suprême aura été tout aussi importante pour elle. « Il faut croire en un miracle », écrit Mme Ouellet. Le mot n’est pas trop fort lorsqu’on lit le passage sur les progrès réalisés. Avec sagesse, Aline Ouellet dit qu’il faut prendre le temps, que la réussite est au bout des efforts. « Il n’y a pas de date limite au progrès », lance celle qui a récemment repris, mais à son rythme, ses activités d’agent d’immeuble.

L’amour de la vie fait partie de la guérison, selon Aline Ouellet. « Aime la vie et elle t’aimera », dit-elle. Depuis sa sortie de l’hôpital, le 17 juin 2011, madame Ouellet s’est donné des objectifs à atteindre. Aujourd’hui, elle peut marcher à nouveau.

Aline Ouellet raconte aussi l’importance que le chiffre 8 occupe dans sa vie. Elle y voit un chiffre de chance. Est-ce un hasard si ce titre commence à la page 48 de son livre et que l’article sera publié dans notre édition imprimée du 28?

Alors, pour lui porter chance, nous publions cet article sur le site en date du 26 décembre à 8 h 08.