SAINT-JEAN-PORT-JOLI – Le député de Kamouraska-Témiscouata, André Simard, juge inquiétante « la démission, la semaine dernière, d’une infirmière du CLSC de Saint-Jean-Port-Joli. » Cette démission soulève à son avis « bien des questions sur les conséquences de la mise en place, depuis le 8 octobre dernier, de l’urgence médicale mineure, perçue davantage comme une clinique externe par les citoyens. »
« Ce geste n’est pas anodin et dénote un malaise depuis ces coupures dans les services de santé par des heures d’ouverture réduites de 8 h à 16 h du lundi au vendredi et de 8 h à midi la fin de semaine », selon le député. Il signale qu’un « incident, qui aurait pu avoir des conséquences graves, a été rapporté depuis ces changements, celui d’un citoyen de Saint-Jean-Port-Joli qui s’est gravement blessé à la cuisse avec sa scie mécanique. »
« Il est primordial que le conseil d’administration du CSSS de Montmagny-L’Islet revoie sa position dans le dossier », poursuit le député Simard. Ce dernier réclame qu’un service d’urgence minimum de 12 heures par jour sept jours sur sept soit maintenu jusqu’à ce qu’un nouveau service d’urgence permanent 24 heures soit instauré. Il qualifie de primordial « de continuer les actions afin de recruter et d’attirer de nouveaux médecins dans la région. »
André Simard rappelle également que le 16 mars dernier, il déposait une pétition de 3 000 noms à l’Assemblée nationale demandant de rétablir un service d’urgence adéquat dans le secteur de L’Islet notamment pour les municipalités de Saint-Roch-des-Aulnaies et Sainte-Louise.
« Le lendemain, je questionnais le ministre de la Santé Yves Bolduc en lui rappelant qu’en 2003, le Parti libéral avait promis l’accès aux soins de santé 24 heures par jour, sept jours-semaine, partout au Québec. L’heure est maintenant venue d’honorer cette promesse », a conclu André Simard. (M.G.)