SAINT-PASCAL – Deux comités de bassins versants, celui de la rivière Fouquette et celui de la rivière Kamouraska, ont fusionné en décembre 2009 pour devenir l’Organisme de bassins versants de Kamouraska, L’Islet et Rivière-du-Loup, OBAKIR. Du même coup, le territoire s’agrandit, puisque le nouvel organisme inclut aussi les rivières Saint-Jean (La Pocatière), Ouelle, du Loup et Verte.
OBAKIR regroupe six rivières sur le territoire des MRC de L’Islet, Kamouraska et Rivière-du-Loup. « Nous pourrons faire profiter aux autres rivières de l’expertise que nous avons développée sur la Fouquette depuis dix ans », explique le directeur général, François Gagnon. Grâce aux interventions du comité de bassin versant, la qualité de la Fouquette s’est beaucoup améliorée, dit-il.
Selon François Gagnon, les problématiques des autres rivières sont semblables. Les rivières et lacs sont soumis aux activités municipales, humaines et agricoles. Les travaux menés par le comité, dit-il, permettront d’avoir une vue d’ensemble des causes de détérioration de ces points d’eau.
De bonne à mauvaise
Le directeur d’OBAKIR estime que la qualité de l’eau de la rivière Ouelle est bonne, notamment parce que son bassin versant est en milieu forestier, donc moins sujet aux impacts de l’activité humaine. Il qualifie de moyenne la qualité de l’eau des rivières Kamouraska, Fouquette et Verte.
En contrepartie, François Gagnon qualifie de mauvaise la qualité de la rivière Saint-Jean qui coule surtout à La Pocatière et Sainte-Anne-de-la-Pocatière. « On ne sait pas encore quelle est la cause de cette mauvaise qualité », dit-il. Au cours de la prochaine année, l’organisme travaillera à identifier les problèmes sur cette rivière située en milieu urbain et agricole.
Intervenir rapidement
Selon François Gagnon, des travaux seront effectués rapidement sur la Saint-Jean. « On va d’abord faire un portrait de la situation pour ensuite consulter la population afin de cibler les bonnes interventions », résume le directeur général. M. Gagnon croit qu’il est possible d’intervenir de façon à ce que chacun en sorte gagnant.
OBAKIR, précise-t-il, ne négligera pas les autres rivières pour autant. Des interventions sont prévues sur l’ensemble du territoire desservi par l’organisme. Des projets seront effectués avec différents partenaires. OBAKIR a un budget de fonctionnement annuel de 150 000 $ provenant du ministère québécois de l’Environnement.
Outre François Gagnon, OBAKIR emploie Manon Ouellet, Véronique Furois et Élise Marquis. Les ressources humaines sont maintenant réunies dans de nouveaux locaux, au 2e étage de la vieille gare de Saint-Pascal.