CAP-SAINT-IGNACE – Une étincelle de la flamme olympique est restée accrochée à ses yeux et elle se rallume aussitôt que Vanessa Lachance parle de l’expérience qu’elle a vécue lors des Jeux de Vancouver. Elle était bénévole au sein de l’équipe française.
Pour cette ancienne étudiante en théâtre du Cégep de La Pocatière, l’aventure olympique a débuté avant que retentisse le coup de départ de la première compétition. Elle a été porteuse de la flamme, à Trois-Pistoles, le 29 novembre dernier.
L’aventure olympique s’est poursuivie quelques semaines plus tard à Vancouver, où elle a été bénévole avec le Comité national olympique français. Hôtesse à l’accueil, au vestiaire, à la sécurité ou au restaurant, elle a côtoyé les athlètes et personnalités françaises en visite au Canada pour l’événement.
Vanessa Lachance conserve précieusement le flambeau qu’elle a porté le 29 novembre
Pourquoi la France? C’est un peu par hasard que Vanessa s’est associée à ce pays. « Lorsqu’est venu le temps de m’inscrire, je n’ai pas trouvé à temps le lien de l’équipe canadienne. L’opportunité s’est présentée avec l’équipe française », dit-elle. Plutôt sympa, non?
Inscription
Vanessa Lachance raconte que c’est en voyant une publicité à l’occasion d’un voyage avec des amis en Colombie-Britannique en décembre 2006 – janvier 2007 qu’elle a eu l’idée de s’inscrire pour être porteuse et bénévole. Après quelques étapes de sélection, elle a été acceptée pour les deux demandes.
Mme Lachance dit que le contact a été facile avec les athlètes français. Elle a côtoyé des personnalités, telles que les médaillés Philippe Candolero et Gwendal Peizerat, le Prince Albert de Monaco, les artistes Roch Voisine, Garou et Lorie, ainsi que la ministre de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot-Narquin, et la secrétaire d’État chargée des sports, Rama Yade. « La salle de presse pour les journalistes français était dans notre maison », ajoute Mme Lachance.
Vanessa Lachance a côtoyé plusieurs personnalités sportives, politiques et artistiques, dont Garou
Lorsqu’un athlète remportait une médaille, par exemple, un party était organisé dans la magnifique résidence réservée à la France. Vanessa était souvent présente. « La plus grosse soirée, on était 300 personnes », note-t-elle. Il était donc plus facile de rencontrer les athlètes et autres personnalités.
Vanessa a rencontré la médaillée olympique française Deborah Anthonioz
Compétitions
Vanessa Lachance accompagnait aussi des groupes lorsqu’ils allaient voir les compétitions. Elle a pu également assister à d’autres épreuves avec les billets que son travail lui permettait d’obtenir, à deux remises de médailles et admirer la magistrale cérémonie d’ouverture.
Ainsi, elle a assisté à un match de hockey masculin entre la Biélorussie et la Suède, au programme long de patinage artistique, aux deux finales de patinage de vitesse courte piste, à trois épreuves de curling, à des épreuves de biathlon et de ski alpin.
Même si elle accompagnait la délégation française, son cœur demeurait fidèle aux athlètes canadiens. C’est donc avec enthousiasme qu’elle a vu Charles Hamelin remporter la médaille d’or en patinage de vitesse, 500 mètres, le 26 février.
Vanessa Lachance entourée de mascottes
Souvenirs
Dans le salon de sa résidence, Vanessa Lachance déploie ses vêtements, bonnet, mitaines, billets et autres objets rapportés de Vancouver. Sur la table de la cuisine, le flambeau qu’elle a porté trône avec noblesse.
Puis, son regard se fixe sur les images défilant sur l’écran de son appareil photo numérique. Et même si la fatigue commence à la gagner, ses yeux prennent alors la forme d’une vasque que le retour à la vie normale refuse d’éteindre.
Vanessa Lachance conserve plusieurs souvenirs de sa participation aux Jeux olympiques de Vancouver