RIVIÈRE-DU-LOUP – L’usine de F.F. Soucy appartenant à Papiers White Birch pourrait bien être mise en vente à partir du 30 juin. C’est du moins la demande formulée par l’entreprise à la Cour supérieure du Québec.
L’entreprise qui s’est placée, en février dernier, sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers, a déposé une requête concernant la vente de ses biens. Dans l’éventualité où elle n’arriverait pas à s’entendre avec ses créanciers d’ici le 30 juin, l’entreprise pourrait alors mettre en vente ses quatre usines, dont celle de Rivière-du-Loup.
Cette démarche permet à Papiers White Birch d’obtenir une évaluation de la valeur de ses actifs. Une démarche qui s’inscrit dans les efforts de restructuration de l’entreprise qui tente toujours de s’entendre avec ses créanciers. D’ici là, les activités se poursuivent chez F.F. Soucy.
Sur les ondes de la radio de Radio-Canada au 89,5 FM, l’avocat de l’entreprise, Jean Fontaine, a confirmé la requête. « Ils nous ont demandé d’enclencher un processus parallèle de mise en vente des actifs d’entreprises au cas où le plan d’arrangement ne serait pas réalisé avec succès », rapporte la société d’État.
À Rivière-du-Loup, l’inquiétude n’a pas encore gagné les différents acteurs socio-économiques. Le maire de Rivière-du-Loup, Michel Morin, a tenu à souligner que cette démarche rappelle avant tout que « l’entreprise est toujours en mode solution ». La Cour supérieure du Québec devrait rendre sa décision dans les prochains jours.
Par François Drouin ; Infodimanche.com