SAINT-PASCAL – Pas de répit pour Paul Letendre. Le plus récent livre de Pierre Caron, « Letendre et les âmes mortes », plonge à nouveau ce héros ordinaire dans une aventure extraordinaire.
L’histoire débute, à Moscou, le 12 février 1842. Un jeune domestique récupère des flammes du foyer le document que son maître, Nicolaï, vient d’y jeter. Cent soixante ans plus tard, Letendre trouve ce précieux manuscrit écrit en russe après avoir été témoin d’un accident au centre-ville de Montréal.
Passionné par les livres anciens, Letendre veut en connaître le contenu et surtout, en honnête homme qu’il est, à qui il appartient. Des liens se tissent entre le manuscrit et la victime de l’accident.
Vies en jeu
Aidé de son amie de coeur, Monique, de sa fille, Christine, de ses amis, Marion et Adrien, mais surtout de son intuition, Letendre sera plongé au cœur d’une enquête imprévisible qui risque de mettre en jeu la vie de plusieurs personnes dont la sienne.
En Russie, une femme lui demande s’il est courageux. De retour au Canada, il aura l’occasion de le prouver en voulant sauver deux âmes mortes des griffes d’une organisation criminelle.
Ce nouveau livre de Pierre Caron nous montre qu’une bonne intrigue ne se mesure pas nécessairement au nombre de litres de sang. La force de ce roman se situe davantage dans le ton, le climat, les ambiances finement rendues, la véracité des personnages.
Style soigné
Le livre est écrit dans un style sobre et soigné qui en rend la lecture fort agréable. L’auteur parvient à nous suggérer des images qui rendent les descriptions et la narration très vivantes.
« Letendre et les âmes mortes » est le 2e roman publié par Pierre Caron chez Fides mettant en vedette le pantouflard Paul Letendre. Le 1er, « Letendre et l’homme de rien » a été publié en 2008.
À paraître prochainement : « Letendre et le carré des anges ».
L’écrivain, qui a d’abord été tour à tour journaliste, notaire et avocat, a signé une quinzaine d’ouvrages, dont la trilogie historique « La naissance d’une nation », de même que plusieurs textes d’humeur dans les pages du journal Le Placoteux sous le titre « Chroniques du temps qui passe. »