Un circuit pour découvrir l’histoire du Kamouraska

SAINT-PASCAL – Dans chacune de municipalités du Kamouraska, majoritairement dans les parcs adjacents les églises, sont installés des panneaux racontant l’histoire du Kamouraska et de ses particularités.

Une histoire qui mérite d’être racontée selon la MRC qui a instauré un circuit régional du patrimoine. Chaque municipalité a son panneau d’interprétation qui résume les faits marquants de son histoire. Facilement repérables, près des églises, les panneaux sont divisés en trois parties avec un texte général, une capsule architecturale et une section pour poursuivre la découverte de la région.

La recherche a été confiée à Mme Pierrette Maurais, de la Société historique de la Côte-du-Sud. « Le défi était de ne pas répéter ce qui existe déjà. Les choix ont été difficiles pour ne garder que ce qui est important », expliquait Mme Maurais lors de la conférence de presse tenue à la gare patrimoniale de Saint-Pascal.

Les panneaux, permanents, permettent d’en apprendre sur les grands industriels, les hommes politiques et les femmes avant-gardistes d’ici. Les capsules architecturales traitent d’éléments singuliers comme la rareté des maisons de pierres au Kamouraska, d’un ancien manoir devenu méconnaissable ou d’un authentique magasin général de style Boomtown.

De nombreuses photos anciennes rappellent les coutumes, vêtements et moyens de transport qui semblent aujourd’hui inusités. Par souci d’uniformité, le graphisme est le même que celui des panneaux du pont couvert de Saint-Onésime, de la chapelle du Lac de l’est, de la Halte de la Bretagne à Mont-Carmel et du site de la première chapelle à Sainte-Anne-de-La-Pocatière. Ce circuit s’ajoute à ceux présents dans plusieurs autres municipalités du Kamouraska.

Le circuit est installé depuis le 24 juin dans les 17 municipalités du Kamouraska. « Sans ce circuit et la recherche qui a été faite, nous aurions perdu une partie de notre mémoire collective », notait le préfet Yvon Soucy.

Ce projet a été rendu possible grâce au financement de l’Entente de développement culturel MRC et Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec.