LA POCATIÈRE – Fort de trois années supplémentaires comme militant, dit-il, Gérald Beaulieu briguera à nouveau le poste de député de Kamouraska-Témiscouata au sein de l’Action démocratique du Québec (ADQ). Lors d’un rassemblement de militants, dimanche dernier, le chef de la formation politique, Gérard Deltell, était à ses côtés.
Le chef adéquiste considère que la population a été flouée par les politiques du gouvernement Charest. « Un redressement national » s’impose selon lui. En présentant son candidat, M. Deltell a insisté sur « l’urgence d’agir » afin que le Québec « cesse de vivre aux crochets des autres provinces » en ce qui a trait à la péréquation.
Gérard Deltell marque le présent gouvernement du sceau de « l’immobilisme ». Pour lui, l’ADQ est l’alternative aux deux parties qui s’échangent le pouvoir depuis 40 ans.
Gérard Deltell, Gérald Beuaulieu et le député de Beauce-Nord, Janvier Grondin.
Photo: Tommy Lavoie
Gérald Beaulieu
Candidat à l’élection de 2007, Gérald Beaulieu rappelle « l’avoir échappé de peu » contre Claude Béchard. Cette fois, âgé de 44 ans, il se sent « très bien préparé et confiant d’être mieux compris de la population. »
Le candidat veut, d’entrée de jeu, mobiliser les électeurs à voter lors de l’élection partielle. « Ce que je veux, martèle-t-il à trois reprises, c’est un taux de participation exceptionnel [et] un écart remarquable avec le (la) second (e) candidat (e). »
M. Beaulieu misera sur trois mots : Réalisme, Responsable et Respect.
Gérald Beaulieu n’a pas manqué de rabrouer la gestion du gouvernement Charest. « Il est temps d’avoir le courage de dire que cela suffit, que nous sommes restreints par les contraintes d’un État qui devient trop gros », conclut-il.