LA POCATIÈRE – Mercredi dernier, quelques heures après leur débat tenu sur l’heure du midi au Cégep de La Pocatière, trois des cinq candidats de l’élection partielle du 29 novembre dans Kamouraska-Témiscouata se sont retrouvés, cette fois, pour discuter de l’avenir de l’ITA.
À la table des candidats, modérée par l’animatrice Marie-Christine Lalande, Serge Proulx (QS), France Dionne (PLQ) et André Simard (PQ) ont livré les réponses qu’ils avaient préparées depuis une semaine sur quatre questions données. Le représentant de l’ADQ, Gérald Beaulieu était absent de l’échange. Plus de trente personnes assistaient à la rencontre.
Deux des quatre questions portaient sur le rapport de la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois (Rapport Pronovost). Les réponses ont paru souvent floues, incomplètes et même évasives de la part des trois candidats. Étonnant de la part d’un élève de l’ITA, de son ancien directeur et d’une ancienne députée.
Les trois candidats ont débordé à maintes reprises du sujet traité : l’avenir de l’ITA. Pendant que l’un parlait des mines ou du développement de l’agriculture (QS), l’autre citait en exemple le soutien aux producteurs pour la mise en marché de leurs produits (PLQ) et le dernier de questions syndicales (PQ).
Les questions
À savoir si les candidats étaient en faveur d’un changement de statut de l’ITA pour que celle-ci devienne une société d’État qui relèverait directement du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, et non pas du Ministère, les trois candidats s’entendent pour dire qu’il faut trouver « le meilleur statut possible. »
À savoir si l’ITA devrait exercer de nouveaux mandats, notamment dans la définition et la coordination de l’offre de la formation agricole et agroalimentaire, France Dionne parle de formation pour épauler les produits de niche et de mise en marché. André Simard demande au gouvernement la souplesse nécessaire pour œuvrer dans la fonction publique, tout en conservant les acquis syndicaux. Serge Proulx s’en remet à un conseil d’administration d’une éventuelle ITA autonome pour la prise de décisions concernant les mandats.
À savoir si l’ITA et le Cégep représentent un dédoublement de ressources dans le milieu ou une complémentarité, les trois candidats envisagent davantage de liens entre les deux institutions.
À savoir comment ils conçoivent l’avenir de la ferme-école Lapokita et la pression croissante pour qu’elle s’autofinance, le PLQ et QS ont passé en mode écoute, surtout en ce qui concerne une intégration avec l’ITA et son financement. André Simard dit vouloir maintenir l’aspect pédagogique, sans négliger la rentabilité maximale de cette ferme.