LA POCATIÈRE – Rencontré à l’ITA, en pleine période d’études pour ses examens, le candidat de Québec solidaire, Serge Proulx, s’est livré sur les convictions qui le poussent à représenter la gauche politique. Peu présent au cours de la campagne, il souhaite tout de même que le message de son parti soit entendu par l’électorat de Kamouraska-Témiscouata.
L’élection partielle représente pour Serge Proulx le moment tout désigné pour l’électorat de démontrer son désaccord envers les politiques libérales actuelles. Il conçoit mal que les libéraux remportent un siège supplémentaire à l’Assemblée nationale avec les positions prises par le gouvernement qui, dit-il, vont à l’encontre de l’opinion publique. « Ce serait désastreux », conjure M. Proulx.
Pour cette élection en particulier, le candidat voit une grande importance dans les préoccupations nationales, qu’elles touchent ou non Kamouraska-Témiscouata. Pour lui, la transparence des partis, les allégations de corruption, la pétition demandant la démission du premier ministre et le développement des gaz de schiste sont autant de problématiques qui concernent la population pour cette partielle.
Sortir de l’ombre
Le parti qu’il représente a tout à gagner dans cette élection, selon lui. « Québec solidaire est un très jeune parti qui fêtera son 5e anniversaire au printemps et les sondages indiquent que nous sommes toujours en croissance », dit-il. « Québec solidaire est le seul parti à vouloir une décentralisation des pouvoirs en faveur des régions », mentionne le candidat. Pour lui, Parti Québécois et Parti libéral, « c’est du pareil au même. »
Serge Proulx dément qu’un vote pour Québec solidaire est un vote perdu. « Le citoyen doit voter avant tout pour ses convictions et non dans la crainte de diviser le vote », conclut-il avant de retourner à ses études.