Le Madagascar témoigne de son développement et de sa souffrance

LA POCATIÈRE – Le 9 novembre, Andriarinosy Rija Tsitohaina, directeur exécutif du Conseil de développement à Andohatapenaka (CDA), en République de Madagascar était de passage au diocèse de Sainte-Anne-de-La-Pocatière pour témoigner de l’état de son pays.

Accompagné de l’animateur régional de Développement et Paix, M. Éric Chastenay, M. Rija a parlé ouvertement des problèmes que son organisation combat chaque jour. Les zones inondables, les maisons de fortune, les conditions sanitaires précaires, la pauvreté financière et éducationnelle forment la toile de fond sur laquelle M. Rija doit œuvrer pour permettre à la communauté malgache d’espérer mieux.

Chaque jour, la population lutte contre la délinquance, la drogue et la violence. De plus, la tuberculose et la peste viennent alourdir la liste des fléaux. 

Espoir

L’aide internationale apportée aux Malgaches s’est soldée par des actions concrètes entreprises par le CDA directement sur le terrain. L’accès aux soins de santé, à l’éducation, à des formations en emploi et la sensibilisation face à la malnutrition sont les priorités du CDA. « Il y va de la dignité humaine », dit-il.

Chaque année, le CDA permet la scolarisation de 800 à 900 enfants, dispense 350 formations professionnelles et octroie 80 micros-crédits pour encourager des familles à fonder leurs petites entreprises artisanales. Sans parler de changements majeurs en raison des tumultes politiques connus au cours des 20 dernières années, M. Rija note une amélioration certaine, « un vouloir de s’en sortir ».

Le passage de M. Rija à La Pocatière s’est fait dans le cadre des Journées québécoises de Solidarité internationale, pour ainsi démontrer la gamme de projets socio-économiques et communautaires réalisés en partenariat avec Développement et Paix.