Le groupe ICI Montmagny-L’Islet a acheminé le 30 novembre, aux conseils municipaux de son territoire, la résolution demandant le maintien des services d’urgence au CLSC de Saint-Jean-Port-Joli. Celle-ci devrait être présentée aux élus lors de leur réunion du lundi 6 décembre.
Essentiellement, la résolution demande « au CSSS de Montmagny-L’Islet, ainsi qu’à l’Agence de santé et des services sociaux de Chaudière-Appalaches de ne pas considérer comme une possibilité, la fermeture de l’urgence de Saint-Jean-Port-Joli dans son plan de restructuration des services de santé de la MRC de L’Islet. »
Récemment, un groupe de pression s’est mis en place pour empêcher la fermeture éventuelle du seul service d’urgence offert dans la MRC de L’Islet. En réaction à cette annonce, le Centre de santé et services sociaux (CSSS) de Montmagny-L’Islet a affirmé qu’un plan d’action sera présenté d’ici février 2011 à la suite des consultations menées auprès d’employés, de médecins et de représentants de la population.
Médecins
Depuis plusieurs années, le CSSSML éprouve des difficultés à assurer une présence médicale 24 h/24, 7 jours/7 à l’Urgence du CLSC de Saint-Jean-Port-Joli. Souvent, il n’y a pas de médecin en service le soir et la nuit. De plus, les temps d’attente sont de plusieurs mois pour rencontrer un médecin de famille.
Depuis un an et demi, faute de pouvoir compter sur la présence d’un médecin en tout temps, l’Agence régionale détourne les ambulances de l’urgence du CLSC de Saint-Jean-Port-Joli vers d’autres centres hospitaliers, le soir et la nuit. Le CSSSML avait désapprouvé cette mesure, souligne dans un communiqué, Mireille Gaudreau, agente d’information.
La présidente du conseil d’administration du CSSSML, Josée Caron, souhaite pour sa part qu’une « offre de service optimale » soit offerte dans L’Islet-Nord. « Nous devons soutenir [les médecins] qui sont en place, car ils n’arrivent pas à combler toutes les heures d’ouverture. La Direction des services professionnels fournit des efforts considérables dans le recrutement de médecins, mais à partir du moment où nous n’avons pas le nombre nécessaire, il est de notre devoir d’assurer un service fiable à la population », dit Mme Caron.