TROIS-PISTOLES – Après l’alerte à l’obus survenu le lundi 22 juin, voici que deux autres pièces d’équipements militaires ont été retrouvées ce week-end dans la région de Trois-Pistoles. Deux marqueurs de position marine, dont la forme peut laisser croire à un obus, ont été retrouvés sur les berges du Saint-Laurent.
Le premier a été découvert sur la grève des lslets D’Amours le vendredi 10 juillet en fin d’après-midi. Un individu se promenant sur la plage a aperçu un objet cylindrique partant un numéro de série et un numéro de téléphone des Forces armées canadiennes. L’engin a été transporté sur une courte distance avant que la SQ n’en soit informée vers 16 h 30.
« Lorsque des engins explosifs sont découverts, nous communiquons avec un officier en disponibilité qui nous met en relation avec le Centre de suivi opérationnel, qui nous met en relation avec des techniciens explosifs de la SQ. Nous leur avons transmis la description de l’engin et des pièces retrouvées et ils nous ont immédiatement référés aux techniciens de l’armée », explique le sergent Claude Picard, du poste de la Sûreté du Québec de Trois-Pistoles.
Le lendemain, deux techniciens des Forces armées se sont présentés à Trois-Pistoles pour observer ce qui s’est avéré être un marqueur de position nautique. Devant l’état de l’appareil, les techniciens l’ont fait exploser sur place vers 11 h 20.
Puis, le dimanche 12 juillet, au 48, de la grève Leclerc à Notre-Dame-des-Neiges, non loin du secteur du quai où un obus de pratique a été retrouvé il y a deux semaines, un jeune homme a trouvé un deuxième marqueur. Selon des témoins, l’engin dégageait une certaine chaleur en plus de laisser échapper de la fumée.
Le capitaine Hugues Gagné, officier technique des Forces armes canadiennes, a tenu à préciser que s’il est vivement conseillé de ne pas manipuler ce type d’appareils, qu’ils ne représentent pas de risque important d’explosion. « En gros c’est à peu près comme les Flare-lite que les policiers utilisent le long de la route. Ça émet une flamme et une chaleur quand même intense. C’est entendu qu’il y a une pièce pyrotechnique à l’intérieur, mais ça n’explosera pas », souligne le capitaine Gagné.
Il prévient toutefois qu’en ramenant un tel engin à la maison, ce dernier peut se rallumer, risquant de mettre le feu à la maison ou même de brûler la personne qui le transporte.
Ce type de marqueur est normalement utilisé comme une balise afin de déterminer et de marquer une position sur l’eau, lors d’une opération de sauvetage ou même d’indiquer une cible.
Quant à la présence de ces pièces d’équipements militaires dans la région, le militaire répond : « Il s’agit de pièces principalement utilisées par la marine ou l’air force. Mais il peut y avoir eu des recherches et des exercices faits dernièrement dans la région ».
Collaboration: François Drouin, infodimanche.com