RIVIÈRE-DU-LOUP – La vague d’incendies criminels qui frappe actuellement la ville de Rivière-du-Loup fait beaucoup jaser. De nombreux résidents, sans dévoiler leur nom afin de ne pas être identifiés par le ou les incendiaires, n’ont pas caché être préoccupés par ces incendies.
De nombreux citoyens y vont aussi de leurs hypothèses sur les raisons motivant le ou les individus dans leurs actions criminelles. « Selon moi, il s’agit d’une ou de personnes voulant mettre de la pression sur le Service incendie et de sécurité publique histoire de les forcer à avoir du personnel en poste 24 heures sur 24 », raconte un individu qui a communiqué avec la rédaction du journal.
Le Service de la sécurité publique s’est refusé à commenter tout scénario possible, affirmant que l’enquête se poursuit. « Actuellement, il n’y a pas plus d’effectifs sur les routes de la ville, mais les agents seront stratégiquement positionnés sur le territoire de la ville afin de localiser le ou les individus, auteurs de ces incendies criminels », précise l’agente en relation communautaire du Service de la sécurité publique, Johanne Levasseur.
Inquiétude
Parmi les personnes rencontrées dimanche, nombreuses se sont dites inquiètes et préoccupées par la situation. « Un pyromane, c’est un fou, c’est une pulsion qu’il ne peut pas réprimer et il frappe au hasard. Ça, c’est le genre de loto que tu ne veux pas gagner », raconte un résident de l’est de la ville qui a préféré garder l’anonymat.
S’il est souvent fait mention d’un pyromane, la Sûreté du Québec parle plutôt d’un incendiaire. Selon l’encyclopédie libre Wikipédia, un pyromane est quelqu’un qui souffre d’un « trouble du comportement qui entraîne chez celui qui en est atteint une fascination extrême pour le feu. Dans les cas les plus graves, ce trouble se traduit par des pulsions qui poussent le patient à provoquer lui-même des incendies comme exutoire à un excès de tension qui provoque soulagement et gratification ».
De son côté, le maire de Rivière-du-Loup, Michel Morin, a déclaré : « Il est déplorable que des gens insouciants mettent ainsi en péril des vies humaines en plus d’endommager et même détruire les biens d’autrui. »
De son côté, la SQ demande la collaboration du public. « Il y a certainement quelqu’un quelque part qui sait quelque chose. L’importance de la collaboration du public peut nous permettre de mettre fin aux actes criminels de ce ou ces individus », souligne le directeur du poste de la SQ de la MRC de Rivière-du-Loup, Michel Tardif.
Collaboration : infodimanche.com