TOURVILLE – Des travaux de près d’un million de dollars ont été réalisés sur le tronçon Monk, sur le territoire des MRC de L’Islet, Montmagny et Bellechasse. Ces travaux consistaient notamment à mettre en forme de la surface de roulement.
À la suite de l’appel d’offres lancé par la Société du parc linéaire Monk en novembre 2008, l’offre de l’entreprise Martin Mercier inc. de Montmagny a été retenue.
Une somme de 1 170 513 $ est alors octroyée pour la réalisation des travaux sur le territoire des trois MRC. Dans les faits, les travaux coûteront environ 700 000 $, ce qui laissera à l’organisme des sommes nécessaires (entre 150 000 $ et 200 000 $) pour réaliser d’autres travaux, tels que l’installation de barrières de sécurité et certains aménagements paysagers.
Description
Selon M. Michel Pelletier, directeur général de la MRC de L’Islet, « les travaux consistaient à la mise en forme de la surface de roulement, la structuration de la chaussée, le nettoyage et le creusage de fossés, de même que le remplacement de ponceaux et de la signalisation. »
Le tronçon Monk couvre 10,4 km sur le territoire de la MRC de Bellechasse, 40,3 km sur celui de la MRC de Montmagny et 49,8 km sur celui de la MRC de L’Islet. En tout, le tronçon relie Pohénégamook à la région de Québec sur une distance de 226 km, note le préfet de la MRC de L’Islet, M. Réal Laverdière.
Financement
Pour la MRC de L’Islet, le financement pour la réalisation des travaux est estimé à 369 653 $. Une somme de 100 000 $ provient de la Conférence régionale des élus de Chaudière-Appalaches.
Les Caisses populaires du territoire de la MRC de L’Islet ont versé 60 000 $. Le CLD de L’Islet a contribué pour un montant de 15 000 $. Les municipalités de Tourville et Sainte-Perpétue ont versé chacune 10 000 $.
Le règlement d’emprunt de 175 000 $ de la MRC de L’Islet complète le financement. Celle-ci prévoit le rembourser d’ici cinq ans à partir de l’enveloppe budgétaire du pacte rural, a mentionné M. Pelletier.
Retombées économiques
Destinés essentiellement aux propriétaires de Quad et de motoneiges, les sentiers du tronçon Monk entraînent des retombées économiques pour les régions où ils passent.
« Dans une étude réalisée par Noram, experts-conseils, on estimait que l’ensemble des retombées économiques pour la motoneige était de 189 M$ au Québec », souligne Michel Pelletier. Ainsi, ajoute-t-il, « on estimait que le tronçon Monk pourrait attirer au minimum 2,5 % de cette somme, soit l’équivalent de 4,25 M$. »