Le contrat de Bombardier n’est pas en danger selon Bernard Généreux

RIVIÈRE-DU-LOUP – En présence du ministre des Affaires étrangères et chef de la diplomatie canadienne, Lawrence Cannon, le candidat conservateur Bernard Généreux a dénoncé les propos tenus par la bloquiste Nancy Gagnon lors du débat organisé au Cégep de La Pocatière voulant que l’entente de réciprocité (Buy American Act) entre le Canada et les États-Unis mette en danger le contrat de fabrication des wagons du métro de Montréal par l’usine Bombardier de La Pocatière.

Selon Bernard Généreux non seulement l’usine de La Pocatière n’a rien à craindre de cette entente négociée entre les deux pays, mais le Canada a tout à gagner. Cette entente, résume M. Généreux, élimine des barrières commerciales entre le Canada et les États-Unis et ouvre des possibilités canadiennes d’exportation.

De toute façon, soutient M. Généreux, le gouvernement du Québec n’a pas le choix de donner un avis international du contenu du contrat. L’entente de réciprocité n’a rien à voir avec cette obligation, dit-il. « C’est un contrat négocié dans lequel le gouvernement du Québec joue un rôle majeur », dit-il.

Terrorisme

Pour le ministre Cannon, Gilles Duceppe et ses candidats pratiquent un « terrorisme éhonté envers la population. » Le Bloc Québécois, dit-il, « ne mérite plus la confiance des Québécois. » Selon M. Cannon, chaque fois que le gouvernement propose une mesure permettant de relancer l’économie et de créer des emplois, le Bloc vote contre.

Furieux, Bernard Généreux ajoute que la candidate bloquiste mène une campagne de peur dans le comté, laissant croire aux gens que les emplois chez Bombardier sont menacés ou encore que le bureau de poste de Saint-Pascal est menacé de fermeture.