Grandiose

Grandiose. À lui seul ce mot décrit le spectacle que la formation folklorique Les Batinses et le Camp musical de Saint-Alexandre ont présenté à Rivière-du-Loup et Québec, les 15 et 17 août.

Le chef d’orchestre Mathieu Rivest est allé chercher tout l’enjouement de la musique traditionnelle pour l’unir à la richesse de la musique classique. Le résultat était un véritable bijou.

La première pièce du spectacle ne manquait pas d’audace. Imaginez une toccata et fugue de Jean-Sébastien Bach intégrant la batterie et la guitare électrique. Wow!

Les pianiste, violoniste et violoncelliste du Trio Borommée poursuivaient avec une œuvre de Beethoven, revenant à l’essence de la musique classique. Et pour clôturer la première partie, après la prestation du conteur, François Lavallée, Les Batinses venaient faire swigner la baraque.

Bourassa délirant

La 2e partie du spectacle, tout aussi solide que la première, s’ouvrait avec une rhapsodie de Gershwin mettant en vedette l’excellent pianiste et jazzman François Bourassa. Une performance qui a valu à Bourassa une ovation grandement méritée. Lavallée est aussi revenu raconter sur scène ses histoires de diable et de loup-garou.

Pour la dernière partie du spectacle, le mariage entre les musiciens du camp musical et Les Batinses était célébré en grande pompe. Une atmosphère délirante a marqué cette succession de chansons et de musiques folkloriques avec orchestre symphonique.

Quelque 80 musiciens se sont retrouvés sur scène pour ce spectacle magistral. Mathieu Rivest nous a prouvé que Bach pouvait très bien cohabiter avec Joe Monfarlow. Dimanche au Palais Montcalm les spectateurs étaient debout et tapaient dans les mains alors les violons, flûtes et violoncelles faisaient vibrer un bon vieux reel d’autrefois.