LA POCATIÈRE – L’industrie du bioalimentaire s’impose depuis quelques années comme une plaque tournante du développement des PME de la région. La présence, entre autres, à La Pocatière du Centre de développement bioalimentaire du Québec (CDBQ) et de l’Agrobiopole du Bas-Saint-Laurent en sont un exemple éloquent.
Pour le directeur du CDBQ, Michel Garon, il est clair que l’incubateur bioalimentaire joue un rôle d’attraction auprès des entreprises. Celui-ci compte présentement quatre entreprises en incubation. « Celles-ci pourraient éventuellement s’implanter dans le milieu », note M. Garon. Déjà, ajoute M. Garon, elles contribuent au dynamisme entrepreneurial de la région. Elles embauchent des travailleurs et des diplômés de l’ITA.
Selon Michel Garon, l’incubation favorise le rayonnement de la région à l’extérieur. Il donne l’exemple du centre de transformation des viandes qui profite des services de l’incubateur pour mettre au point ses produits avant de s’installer en entreprise à Rimouski.
Selon M. Garon, tout un partenariat s’est développé autour de l’industrie bioalimentaire, notamment avec l’ITA qui possède une banque de personnes-ressources importantes. « Nous avons un lien privilégié avec l’ITA », souligne M. Garon.
Le programme d’aide financière de la Corporation de développement économique de La Pocatière destiné aux entreprises qui louent des locaux à l’incubateur est un autre exemple de ce partenariat, dit-il.
L’Agrobiopole
Outre le CDBQ, la présence, à La Pocatière de l’Agrobiopole du Bas-Saint-Laurent est un atout majeur pour le développement économique de la région. Sa directrice générale, Solange Morneau, décrit l’Agrobiopole comme un organisme qui favorise l’innovation technologique dans les domaines de l’agroalimentaire, de l’agroenvironnement et de l’agroforesterie. L’Agrobiopole travaille notamment à aller chercher des contrats dans ces trois secteurs. L’organisme est en lien avec 12 centres d’expertises au Kamouraska.
L’Agrobiopole gère aussi un fonds régional d’innovation technologique qui permet d’appuyer des initiatives en démarrage d’entreprise ou à l’intérieur d’entreprises existantes. « Nous avons encore 50 000 $ de disponible », annonce Mme Morneau.
L’Agrobiopole est très impliquée dans tout ce qui se fait au chapitre de l’agroalimentaire, de l’agroenvironnement et de l’agroforesterie, ajoute la directrice générale. L’organisme travaille notamment sur le comité de suivi sur le RCI de la MRC de Kamouraska.
« Notre plus grand défi, conclut Solange Morneau, est de donner au Kamouraska et au Bas-Saint-Laurent une région verte et on a toutes les ressources pour le faire. »