Ian Sénéchal est le candidat de l’ADQ dans Kamouraska-Témiscouata

LA POCATIÈRE – C’est sa première conférence de presse. Pour lui, c’est un retour dans la région. Il a 24 ans et est originaire de Cabano. Il travaille comme analyste en actuariat. Il croit en ses idées et souhaite vous convaincre d’ici le 8 décembre. Il veut devenir le député de Kamouraska-Témiscouata. Il est dans le camp adéquiste et se nomme Ian Sénéchal.

Ian Sénéchal se décrit comme une personne « pas très urbaine ». Dans les grands centres, il dit avoir « cherché son Cabano ». Avant l’université, la politique ne l’intéressait pas. « Je pensais comme tout le monde », dit-il. « Pour voter, si tu étais souverainiste, tu votais PQ et voilà ». Mais, la politique se met à germer et tranquillement il se présente dans les assemblées étudiantes et commence à militer pour ses convictions. Il choisit donc le parti dirigé par Mario Dumont. 

Pendant trois ans, il a travaillé avec le député Sylvain Légaré, qui devient vite son modèle, raconte-t-il. Il deviendra par la suite conseiller régional de Chaudière-Appalaches pour la Commission des Jeunes de l’Action démocratique du Québec. « L’ADQ a toujours fait face au vent, malgré les courants défavorables. Voilà une attitude de gagnant et j’y adhère », affirme-t-il. Il parle de la dette ou du vieillissement de la population et arrive avec le constat que « seul l’ADQ est le véritable vecteur de changement ». Selon lui, le modèle québécois a fait son temps.


Le président de l’exécutif de l’ADQ de Kamouraska-Témiscouata, M. Gérald Beaulieu et le candidat M. Ian Sénéchal

Pour cette première rencontre avec la presse, le candidat Sénéchal a parlé de trois propositions adéquistes qu’il juge essentielles. Tout d’abord, 100 $ par semaine pour les familles avec enfants d’âges préscolaires. « Le gouvernement a décidé que la manière d’élever un enfant, c’était de l’envoyer dans un CPE. Il faut rétablir les choses et laissez le choix aux parents qui désirent rester à la maison », argumente-t-il. De plus, les commissions scolaires sont, selon lui, des « structures administratives qui enlèvent l’autonomie des écoles, des enseignants et des parents face aux enfants ». Ian Sénéchal souhaite vivement leur abolition. « En enlevant ces structures administratives, il y aura plus d’argent pour les services et les décisions seront prises plus près des enfants », poursuit-il. Ian Sénéchal croit également à l’application d’un système de santé mixte. Il dit que l’apport financier de ceux qui veulent payer est un plus pour le système.

La campagne

Ian Sénéchal considère que le premier ministre se contredit en lançant une campagne sur le thème de l’économie. « Le premier geste de M. Charest a été d’annuler un voyage ultra important en Chine contre 83 M$ pour une élection dirigée sur l’économie », critique le candidat.

Dans Kamouraska-Témiscouata, Ian Sénéchal dit vouloir se démener pour le comté et « être extrêmement présent ». Il avoue aussi que la campagne sera particulière. « Je comprends que M. Béchard doit faire une campagne différente et j’espère que nous allons aller plus loin que l’aspect émotif », soulève-t-il en mentionnant que les attaques seront d’ordre politique en laissant de côté les derniers mois où M. Béchard n’a pas pu être présent.

Le bureau de comté du candidat sera situé à Cabano. Dans l’immédiat, M. Sénéchal se concentre à dessiner les plans de sa campagne qu’il fera connaître sous peu par le biais des médias et en rencontrant le plus de gens possible.