La famille Soucy-Dumais utilise la méthode Bonapace

SAINT-PASCAL – À l’occasion de l’accouchement de leur premier enfant, Karine Soucy et Benoît Dumais, de Saint-Pascal, ont utilisé la méthode Bonapace. Il s’agit d’une technique qui permet de réduire de 45 % les douleurs de l’accouchement grâce, entre autres, à l’implication active du père.

Sous la plume de la journaliste Stéphanie Martin, le journal Le Soleil a publié le titre « Méthode Bonapace : un accouchement moins douloureux grâce à papa », le 14 décembre.

Cette méthode qui a fait ses preuves, demeure néanmoins méconnue au Québec.

Et ça fonctionne, affirme Karine Soucy, qui, avec l’aide de son conjoint, a accouché le 15 novembre, à 20 h, d’un petit Victor en pleine santé à l’hôpital de La Pocatière. Elle assure que les interventions de Benoît soulageaient les douleurs intenses des contractions.

« On ne pouvait pas rêver d’un accouchement plus simple, plus naturel. Il ne m’est même pas venu en tête de demander un calmant ou la péridurale », raconte la nouvelle maman.

D’ailleurs, M. Dumais tient à féliciter le médecin Élizabeth Bilodeau et son équipe de l’hôpital de La Pocatière pour leur professionnalisme. « C’est une équipe très compétente, dit-il, qui prône l’accouchement naturel et l’allaitement ».

« On voulait vivre l’accouchement, pas le subir », d’ajouter le conjoint. C’est pourquoi le couple a mis beaucoup d’énergie dans la préparation de ce moment : visualisation, lecture, autohypnose et formation Bonapace, entre autres.

Pour eux, la technique proposée par Bonapace semblait tout à fait logique et rationnelle, c’est pourquoi ils ont choisi de l’essayer.

« Benoît a accouché autant que moi! » s’exclame Karine. « Je me sentais utile, ajoute Benoît. C’est vraiment une belle expérience de couple. Nous avons créé une vraie symbiose, c’était comme dans un rêve. C’était vraiment le plus beau jour de notre vie.»

La méthode

La méthode Bonapace (prononcer « bonapatché ») existe depuis une vingtaine d’années. Elle a été développée par Julie Bonapace, travailleuse sociale et détentrice d’une maîtrise en éducation.

La méthode, qui est relativement simple, vise à réduire la douleur en combinant massage des zones douloureuses et contrôle de la pensée.

Mais la clé, c’est de créer une douleur secondaire afin de « distraire » le cerveau et de soulager la douleur de la contraction. Ça, c’est le travail du père qui, à chaque contraction, exerce une pression intense sur des points précis du corps de sa conjointe. (BL)