Depuis quelques années, le nombre de touristes qui voyagent en Antarctique accroît considérablement.
Il y a environ 15 ans, à peine 8 000 voyageurs visitaient annuellement cette région mythique alors que 37 000 touristes s’y sont rendus en 2006-2007 .
Ces touristes visitent pour la majorité la péninsule qui pointe vers la Terre de Feu et le nombre de navires y est impressionnant. Le problème est que ces visites peuvent perturber l’écosystème.
Pour que les voyageurs apprécient leur aventure, il est essentiel que tous les touristes respectent moindrement le site de sorte qu’il reste intact. De plus, les compagnies offrant les voyages planifient leur visite pour ne pas qu’il y ait trop de bateaux en même temps.
Ainsi il y a eu une entente : l’Association internationale des organisateurs de voyages dans l’Antarctique (IAATO).
Grâce à celle-ci, chaque entreprise membre (plus de 90% des navires de croisière antarctique en sont membres) s’engage volontairement à respecter un minimum de règles. Toutefois, nombreux sont ceux qui sont inquiets des effets négatifs de ce tourisme et qui des moyens pour limiter le tourisme.
De son côté, Melissa Rider, scientifique américaine, pense que « pour avoir envie de protéger un lieu, il faut le voir de ses yeux et l’aimer ». Ian Shaw, chef d’expédition mentionne que « Si vous voulez vraiment vous inquiéter pour l’Antarctique, préoccupez-vous du réchauffement climatique et de ses conséquences ».
La question que l’on doit se poser est : Est-ce que les croisières en Antarctique devraient toujours exister?
Si les voyageurs détruisent considérablement le territoire et bien il est certain que ces voyages ne soient pas souhaitable.Toutefois, comme il y a des règles, l’environnement est respecté ; il est interdit de laisser autre chose que des traces sur le sol ou de prendre quelque objet que ce soit, nul de doit s’approcher à moins de cinq mètres de la faune, etc.
Les organisateurs doivent conserver le site en bon état pour continuer d’attirer la clientèle et l’effet produit n’est que profitable. Malheureusement, ce respect n’est pas par considération pour l’environnement mais plutôt par considération monétaire.
Cependant, un tel voyage pourrait également avoir des bons effets sur l’environnement en changeant le visiteur. Si les voyageurs étaient informés de la fragilité de l’écosystème de l’Antarctique, ils pourraient comprendre à quel point le respect de la nature est avantageux pour tous.
Pour ce faire, il faudrait qu’on leur montre que toute la beauté de l’antarctique ne peut-être préservée que si chacun fait des efforts pour être « vert ».
De cette façon, les petits gestes quotidiens bienfaiteurs qu’une telle conscientisation produirait compenseraient la dégradation créée lors du voyage. Les effets malsains pour l’environnement deviendraient négligeables si, une fois chez lui, le touriste faisait son possible pour protéger l’environnement parce qu’il connaîtrait enfin l’enjeu réel de la destruction de la nature.
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